Une technique médicale dévoilée par des chercheurs britanniques pourrait profiter à des milliers de femmes qui souffrent des symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur, les difficultés à dormir et la dépression.
La procédure est déjà pratiquée pour les jeunes femmes souffrant d’un cancer. Elle pourrait désormais être étendue à des « millions d’autres femmes pour retarder l’apparition des symptômes les plus courants de la ménopause » indique le Guardian (article en anglais) à propos d’une technique médicale dévoilée par des spécialistes de la fécondation in vitro au Royaume-Uni.
Les médecins affirment que l’opération pourrait profiter à des milliers de femmes qui souffrent de graves problèmes de santé, tels que des problèmes cardiaques et une ostéoporose affaiblissant les os, causés par la ménopause. Cette procédure pourrait aussi améliorer la vie de millions d’autres femmes en retardant l’apparition des symptômes les plus courants de la ménopause, qui vont des difficultés à dormir à la dépression en passant par les bouffées de chaleur et la diminution du désir sexuel.
Neuf femmes déjà opérées
Neuf femmes ont déjà suivi l’expérience qui consiste à prélever un échantillon de tissu ovarien qui est ensuite congelé et réimplanté pour compenser le niveau d’hormones en chute libre.
Les médecins utilisent déjà une procédure similaire pour protéger la fertilité des femmes qui sont sur le point de recevoir un traitement contre le cancer. Avant d’entreprendre un traitement anticancéreux, ils enlèvent une partie du tissu ovarien et le congèlent. Si la femme souhaite avoir des enfants à l’avenir, les tissus sont décongelés et réimplantés.
Améliorer la fertilité
Au-delà du report de la ménopause, les médecins croient que l’intervention pourrait permettre d’économiser des sommes substantielles en réduisant les coûts de traitement de la ménopause et des problèmes connexes plus graves, comme les problèmes cardiaques et l’ostéoporose.
Mais cela pourrait aussi changer la donne pour le traitement de la fertilité. Contrairement à la FIV (fécondation in vitro), la préservation des tissus ovariens ne nécessite pas de médicaments pour stimuler les ovaires et est susceptible de produire beaucoup plus d’ovules. Si les jeunes femmes se faisaient prélever et stocker du tissu ovarien, elles pourraient potentiellement avoir accès à des milliers d’ovules si elles décidaient plus tard d’avoir des enfants.
Franceinfo
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