Lors d’une conférence de presse à Paris le samedi 05 février ,dans l’enceinte de l’Ambassade de Côte D’Ivoire en France en présence de la conseillère Mme Coulibaly représentante de l’Ambassadeur SEM. Maurice Bandama , M. Moussa Kader Diaby a souligné l’objectif de la signature de conventions avec la conférence des grandes écoles françaises dont le but est de faire de l’INPHB de Yamoussoukro , un établissement d’excellence de standard international . Le DG veut hisser l’Institut National de Polytechnique de Yamoussoukro au 50 eme rang dans 2 ans ,des universités africaines .
En marge de cette conférence de presse voici l’interview accordée à notre rédaction:
Continent Média : Qu’est-ce qui a suscité cette rencontre avec la presse.
M.K. D : Cette conférence de s’inscrit dans le cadre la vision que nous avons aujourd’hui au sein de l’INPHB qui résulte d’ailleurs de la vision du Président de la République SEM. Alassane Ouattara qui veut que l’INPHB soit le fleuron du système d’enseignement supérieur national et puisse être un hub scientifique et technologique en CI mais également dans la sous-région ouest africaine. Et fort de cela, INPHB a amorcé une série de partenariats à l’étranger depuis quelques années et ces partenariats ont débouché sur la création de l’ESPE ( Ecole Supérieure du Pétrole de l’Energie ) grâce au leadership de plusieurs autorités ivoiriennes dont notamment le secrétaire général de la Présidence M. Abdoudramane Cissé , qui a vu le jour en 2019. Et à la suite de la découverte du gisement de pétrole dénommé « balaine » par le groupe ENI, INPHB va étendre son offre de formations des masters spécialisés, qui étaient organisés avec Institut Français du Pétrole et aujourd’hui on va les étendre avec le groupe ENI, qui permettront de former des ingénieurs qualifiés et spécialisés qui vont travailler tout de suite sur les futures plateformes qui vont être construites par le groupe ENI. Donc des formations capitales.
Et un autre point majeur ; la signature des conventions d’association entre l’INPHB et l’Ecole de Ponts et Chaussée et puis la conférence de grandes écoles. Cette conférence permet à l’INPHB d’être éligible afin d’intégrer la conférence de grandes écoles. Cela est possible par le biais de sa formation, de master professionnel transport et aménagement urbain que l’INPHB décerne depuis maintenant 3 ans en collaboration avec l’école de ponts et chaussée . Cette convention fait de l’INPHB le premier établissement d’enseignement supérieur étranger à être dans le process d’accréditation pour intégrer la conférence de grandes écoles de France .
CM:Quelles sont les retombées de cette convention ?
MKD: Cette convention permet à l’INPHB d’intégrer le réseau de grandes écoles qui regroupe : Ecole polytechnique, Ecole de ponts et chaussée, HEC et INSA de Lyon en somme toutes les grandes écoles françaises, qui sont dans ce même réseau. En fait cela permet à l’INPHB de décerner lui-même ses propres diplômes. A partir du moment que l’INPHB, lui-même donne ses diplômes, est reconnu comme étant membre de la conférence de grandes écoles, ce diplôme vaut pour la France également. Donc on a un diplôme labélisé par la conférence de grandes écoles françaises. On profite du réseau de la conférence de grandes écoles pour décerner ces diplômes. A la suite de la signature de cette convention, cela dénote que nos équipes doivent se mettent aux normes et puissent répondre au cahier de charges de la conférence de grandes écoles pour que d’ici 1 an ou 2 ans maximum que l’INPHB soit officialisé enfin comme membre de la conférence de grandes écoles françaises.
CM:Que peut-on retenir dans votre démarche
MKD:J’ai retenu la forte attente du public sur les diplômes intermédiaires, on forme aux diplômes ingénieurs, aux diplômes spécialisés et il faut une offre formation pour les diplômes intermédiaires ; des techniciens hautement qualifiés et mais également, d’étendre la formation aux non diplômés et d’en faire des personnes qui réintègrent le tissu économique, stratégie dans laquelle l’INPHB est déjà engagé à travers ses objectifs en termes de responsabilités sociétales.
Le besoin de formation pratique ; à travers l’apprentissage, l’alternance , mais aujourd’hui le système ne nous permet pas de proposer cela aux grades licence et master mais nous développons des offres de formations notamment les maters spécialisés afin de mettre une dose d’alternance en collaboration la CEI , SODECI et d’autres grands groupes avec lesquels nous travaillons.
CM: La politique incitative et attractive de l’INPHB
MKD: Le premier élément incitatif ; c’est la renommée de l’école, c’est d’abord décerner des diplômes équivalents que ces étudiants africains iraient chercher ailleurs. Au lieu d’aller en France, ils peuvent venir à quelques kilomètres de leurs pays, avec un coût de vie identique à ce qu’ils vivraient chez eux et beaucoup plus faible que d’aller en France. Cela va inciter nos frères africains à venir étudier sur nos campus.
Nos équipes vont faire une tournée africaine pour présenter nos formations parce qu’on veut recruter. Notre objectif n’est pas à but mercantile, il s’agit seulement d’un positionnement stratégique de l’établissement puisque les conventions de l’UMOA nous obligent à accueillir nos frères de l’espace UMOA dans des conditions identiques que les nationaux , donc pas de coûts supplémentaires dans la formation. Les frais de scolarité peuvent être différends hors UMOA. L’objectif est de repositionner l’INPHB au cœur du système de formation au niveau international. Notre souhait c’est de monter dans le classement des universités africaines. Car L’INPHB était classé 197ème sur 200 et puis quelques semaines après 138ème et
notre objectif c’est d’être 100ème et d’ici 2ans ,parmi les 50 premiers établissements africains.
Jean MOLIERE
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