6 mai 2024
Paris - France
AFRIQUE INTERNATIONAL

Mohamed Bazoum: «L’ignorance est la cause des problèmes de l’Afrique»

GRAND ENTRETIEN – Terrorisme, islamisme, explosion démographique, relations avec la France… Le nouveau président du Niger, démocratiquement élu, explique la politique qu’il entend mettre en œuvre.

Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum. Collection personnelle

Pour la première fois depuis l’indépendance, il y a 61 ans, un passage de témoin démocratique a eu lieu à la tête du Niger. Mohamed Bazoum, ancien professeur de philosophie, a succédé à Mahamadou Issoufou, qui a accompli deux mandats de cinq ans, la limite constitutionnelle. La cérémonie d’investiture s’est déroulée vendredi dernier, en présence des deux hommes et d’un impressionnant parterre de dirigeants étrangers. Le pays semble maîtriser l’épidémie de Covid-19. On parle, sur place, d’une «maladie fantôme»: 170 morts ont été officiellement recensés depuis un an et 50 patients sont actuellement hospitalisés, mais pas en réanimation. Des vaccins en provenance de Chine et du programme Covax de l’OMS sont arrivés alors que ceux promis par l’Union européenne se font attendre. Dans cet État, l’un des plus pauvres du monde, qui est moins une terre d’émigration de masse vers l’Europe que vers ses voisins, le nouveau président doit relever des défis titanesques sur d’autres fronts.

GRAND ENTRETIEN – Terrorisme, islamisme, explosion démographique, relations avec la France… Le nouveau président du Niger, démocratiquement élu, explique la politique qu’il entend mettre en œuvre.       Le nouveau président du Niger, Mohamed Bazoum. Collection personnelle

Pour la première fois depuis l’indépendance, il y a 61 ans, un passage de témoin démocratique a eu lieu à la tête du Niger. Mohamed Bazoum, ancien professeur de philosophie, a succédé à Mahamadou Issoufou, qui a accompli deux mandats de cinq ans, la limite constitutionnelle. La cérémonie d’investiture s’est déroulée vendredi dernier, en présence des deux hommes et d’un impressionnant parterre de dirigeants étrangers. Le pays semble maîtriser l’épidémie de Covid-19. On parle, sur place, d’une «maladie fantôme»: 170 morts ont été officiellement recensés depuis un an et 50 patients sont actuellement hospitalisés, mais pas en réanimation. Des vaccins en provenance de Chine et du programme Covax de l’OMS sont arrivés alors que ceux promis par l’Union européenne se font attendre. Dans cet État, l’un des plus pauvres du monde, qui est moins une terre d’émigration de masse vers l’Europe que vers ses voisins, le nouveau président doit relever des défis titanesques sur d’autres fronts.

LE FIGARO.

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