4 mai 2024
Paris - France
AMERIQUE INTERNATIONAL

Investiture de Joe Biden : dans le Capitole transformé en camp retranché, les soldats dorment à même le sol

Les photos sont surréalistes. Une semaine après les évènements du Capitole, des réservistes de la Garde nationale campent dans la Capitole.                     

Des soldats de la Garde nationale se reposent dans le Capitale à Washington aux Etats-Unis. (GREGORY PHILIPPS / RADIO FRANCE)

Aux États-Unis, l’investiture de Joe Biden aura lieu le 20 janvier prochain. Dans l’attente de ces cérémonies et après les événements au Capitole, Washington est littéralement en état de siège. La ville est barricadée par la police et l’armée. Jusqu’à 20 000 réservistes de la Garde nationale vont être mobilisés pour assurer la sécurité de cette investiture. Et scène absolument surréaliste, le Congrès des États-Unis a été transformé en camp retranché, où vivent et dorment désormais ces soldats venus de quasiment tout le pays.

 

Des centaines de soldats américains de la Garde nationale sont déployés au Capitole à Washington. (GREGORY PHILIPPS / RADIO FRANCE) En treillis et rangers, entre deux tours de garde, on les voit déambuler sous la rotonde, sous la coupole, dans le couloir qui mène au Sénat et la Chambre des représentants, comme impressionnés par ces lieux du pouvoir. Le Capitole ressemble maintenant à une caserne, où les soldats dorment à même le sol de marbre ou de carrelage, avec leurs armes à côté d’eux. Manu Raju est le correspondant au Congrès de la chaîne CNN : « C’est surréaliste. Jamais cet endroit n’a autant ressemblé à une forteresse. Quand vous entrez dans ces lieux, on croirait un champ de bataille ». Le journaliste Manu Raju poursuit : « D’habitude, autour du Capitole, il y a pas mal de policiers. Mais on ne voit pas des gardes nationaux, en treillis, prêt à dégainer leurs armes de guerre. C’est vraiment frappant de voir ça mais c’est nécessaire »

« Ça me brise le cœur, de voir ces soldats de la garde nationale ici”

Dans la salle des statues, ces réservistes souvent jeunes, venus de chacun des 50 Etats américains, croisent la speaker de la chambre Nancy Pelosi et un groupe de neuf représentants démocrates qui viennent de voter la mise en accusation de Donald Trump. Parmi eux, le représentant de Californie Eric Swalwell : « Ça me brise le cœur, de voir ces soldats de la Garde nationale ici, au Capitole. Ils sont des milliers autour de nous. Et ce sont des héros. Mais ce n’est pas à cela que l’Amérique devrait ressembler. » Eric Swallwell se souvient : « Quand j’étais gamin, mon père me disait toujours, à chaque investiture : ‘Regarde. Il n’y a pas un tank. Il n’y a pas un coup de feu. C’est ça qui fait que ce pays n’est pas comme les autres’. Mais aujourd’hui, on a la violence. Ce n’est pas une transition pacifique ».

 

Des soldats de la réserve de l'armée américaine en train de camper dans l'enceinte du Capitole. (GREGORY PHILIPPS / RADIO FRANCE) En treillis et rangers, entre deux tours de garde, on les voit déambuler sous la rotonde, sous la coupole, dans le couloir qui mène au Sénat et la Chambre des représentants, comme impressionnés par ces lieux du pouvoir. Le Capitole ressemble maintenant à une caserne, où les soldats dorment à même le sol de marbre ou de carrelage, avec leurs armes à côté d’eux. Manu Raju est le correspondant au Congrès de la chaîne CNN : « C’est surréaliste. Jamais cet endroit n’a autant ressemblé à une forteresse. Quand vous entrez dans ces lieux, on croirait un champ de bataille ». Le journaliste Manu Raju poursuit : « D’habitude, autour du Capitole, il y a pas mal de policiers. Mais on ne voit pas des gardes nationaux, en treillis, prêt à dégainer leurs armes de guerre. C’est vraiment frappant de voir ça mais c’est nécessaire »

« Ça me brise le cœur, de voir ces soldats de la garde nationale ici”

Dans la salle des statues, ces réservistes souvent jeunes, venus de chacun des 50 Etats américains, croisent la speaker de la chambre Nancy Pelosi et un groupe de neuf représentants démocrates qui viennent de voter la mise en accusation de Donald Trump. Parmi eux, le représentant de Californie Eric Swalwell : « Ça me brise le cœur, de voir ces soldats de la Garde nationale ici, au Capitole. Ils sont des milliers autour de nous. Et ce sont des héros. Mais ce n’est pas à cela que l’Amérique devrait ressembler. » Eric Swallwell se souvient : « Quand j’étais gamin, mon père me disait toujours, à chaque investiture : ‘Regarde. Il n’y a pas un tank. Il n’y a pas un coup de feu. C’est ça qui fait que ce pays n’est pas comme les autres’. Mais aujourd’hui, on a la violence. Ce n’est pas une transition pacifique ».

À l’extérieur, le capitole ressemble encore plus à un camp retranché. Le périmètre est bouclé par une barrière métallique. Il y a un soldat tous les 5 à 10 mètres pour protéger le cœur du pouvoir américain.        Source:  Franceinfo

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