Des Français de couleur majoritairement blanche

Dans un pays où les statistiques ethniques sont interdites, il n’est pas possible de connaître précisément la composition de la population. Pour contourner la difficulté, le défenseur des droits a organisé un sondage en 2016 pour connaître le ressenti des personnes.

Près de trois quarts des répondants (73 %) pensent que les autres les voient « blancs », 14 % « non blancs » tandis que 14 % ne se reconnaissent dans aucune catégorie. Parmi elles, 4 % se reconnaissaient comme « noirs » à peu près autant (3,7 %) « arabes ou maghrébins ». Enfin, 2,7 % se disent « métis » et 0,8 % « asiatiques » selon le Centre d’observation de la société.

Un taux d’emploi inférieur à la moyenne et un taux de formation en augmentation

En 2019, selon l’Insee, les immigrés ont un taux de chômage très supérieur aux personnes nées en France : 13,6 % contre 7,8 %. L’inégalité se creuse quand on ne considère que les immigrés non européens, pour lesquels le taux atteint 15,7 %. Cette situation s’explique par le différentiel de qualification.

Selon l’Observatoire des inégalités, « 40 % des immigrés de 15 à 64 ans disposent au maximum du brevet des collèges ou du certificat d’études primaires, contre 26 % pour l’ensemble de la population de cette tranche d’âge vivant en France ».