7 mai 2024
Paris - France
EUROPE

Emmanuel Macron veut lancer une troisième convention citoyenne en 2024 et dit réfléchir à « plusieurs référendums »

Le thème de cette nouvelle convention citoyenne sera définie avec le Conseil économique, social et environnemental, a annoncé le chef de l’Etat vendredi.

Ce sera la troisième. Emmanuel Macron a annoncé vendredi 26 avril qu’une nouvelle convention citoyenne allait être lancée d’ici à la fin de l’année, après celles sur le climat et la fin de vie. « Elle a vocation à aboutir d’ici la fin du quinquennat », a-t-il précisé lors d’un échange avec les membres de la Convention citoyenne sur la fin de vie au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Ce dernier contribuera à définir le thème « dans les prochains mois ».

La Convention sur la fin de vie a réuni pendant plusieurs mois quelque 200 Français tirés au sort pour travailler sur un changement de loi en matière de fin de vie puis donner des recommandations. Cette réflexion a débouché sur un projet présenté le 10 avril en Conseil des ministres.  Le chef de l’Etat a salué le travail de la Convention, estimant que « sur un sujet avec une telle dimension éthique », il a constitué « un des facteurs d’apaisement de la société tout en la faisant cheminer ». 

Le président n’exclut pas de recourir à plusieurs référendums

Face au « désintérêt pour la chose publique »« je suis convaincu que la démocratie délibérative et participative est un moyen de recoller les morceaux », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que certains éléments de la première convention avaient été « beaucoup moins bien organisés ». Pour nombre d’observateurs, l’exécutif avait en effet négligé les conclusions de la Convention citoyenne sur le climat.

Enfin, le chef de l’Etat n’a pas exclu de recourir à des référendums. « Je réfléchis à plusieurs référendums dont je pourrais prendre l’initiative », a-t-il dit. « Je veux le faire au bon moment », a-t-il ajouté en rappelant qu’au final, le référendum était souvent « rarement la réponse à la question posée et plutôt « oui ou non » à la personne qui la pose ».

Jean Moliere source  AFP

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