Élu président le 5 février, Mohamed al-Menfi est conscient qu’il doit enclencher ce processus s’il veut légitimer son pouvoir.
Le retrait des mercenaires du groupe russe Wagner et celui des forces turques présentes dans l’ouest du pays sont en effet la conditionsine qua nonà l’entrée en vigueur pleine et entière du cessez-le-feu. Celui-ci avait été approuvé par le comité militaire dit 5+5, conjoint au gouvernement de Tripoli et au camp du maréchal Haftar. Mais les discussions – dont les dernières, chapeautées par al-Menfi, remontent au 21 février – restent au point mort.
noyautée par le groupe Wagner, où une zone démilitarisée abritant le siège des futures institutions était censée voir le jour avant le 23 janvier. Or, alors que l’échéance est dépassée, ni la Russie ni la Turquie n’ont bougé.
Plus urgent, la cité côtière doit accueillir les députés de la Chambre des représentants, lesquels doivent approuver, par un vote, la composition du nouveau gouvernement, qui doit être proposée le 26 février.
L’élection de Joe Biden, en novembre 2020, laisse pourtant présager un retour des États-Unis dans le dossier libyen. Washington affiche désormais sa volonté de mettre un terme à la guerre par procuration que mènent en Libye les Turcs, les Russes et les Émiratis.
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