Cependant, cette annonce intervient dans un contexte de fortes tensions entre Pékin et les puissances occidentales. La question de la dette africaine n’échappe pas à la bataille d’influence qui se joue actuellement. Ces derniers mois, Washington mène l’offensive. Lors de son premier déplacement en Afrique, à la mi-novembre, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a visé la Chine sans la nommer, affirmant que les États-Unis investissaient sur le continent sans « l’alourdir d’une dette qu’il ne pourrait pas gérer ». En clair : Pékin entraînerait l’Afrique dans « le piège de la dette », en ouvrant les vannes des financements ces dernières années afin de la maintenir dans une relation de dépendance.
Dette africaine : la part chinoise à 40 %, mythe ou réalité ?
Pékin veut convaincre qu’il n’y a pas de « piège de la dette »
Le Point