Un an et demi après avoir identifié le gisement offshore Baleine, la major italienne annonce une découverte supplémentaire au sein de la future
pépite pétro–gazière ivoirienne.
En déplacement à Abidjan, en octobre 2021, Claudio Descalzi, PDG de Eni, vantait au président ivoirien, Alassane Ouattara, le potentiel prometteur de la découverte du gisement offshore Baleine. Les sous–sols au large d‘Assinie recèlent, en effet, d‘importantes réserves de pétrole et de gaz naturel (environ 2 milliards de barils de brut et près de 2 000 milliards de pieds cubes de gaz). Et le dirigeant de la major italienne envisageait alors de démarrer son exploitation dès 2023.
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Avant même les premiers travaux, le groupe italien et son partenaire ivoirien, la compagnie publique Petroci Holding, annoncent une deuxième découverte d‘hydrocarbures dans le bloc Cl–802 du bassin sédimentaire offshore de la Côte d‘Ivoire.
Potentiel
Adjacent au bloc initial, Cl–101, le bloc CI–802 « confirme l‘extension du gisement Baleine » et « accroît d‘environ 25 % les réserves initialement annoncées », explique Mamadou Sangafowa Coulibaly, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l‘Énergie, dans un communiqué daté du 27 juillet.
Les capacités du gisement Baleine passent de « 2 à 2,5 milliards de barils de pétrole brut et de 2 400 à 3 300 milliards de pieds cubes de gaz naturel », ajoute la même source. De quoi doubler, voire tripler, la production pétrolière de la Côte d‘Ivoire, alors que les premiers barils sont attendus d‘ici au deuxième trimestre de
- 2023.
100 000 barils/jours après 2026
Alors que les premières livraisons se situeront à hauteur de 12 000 barils et de 17,5 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour, le consortium Eni–Petroci prévoit une exploitation optimale à horizon 2026. Ainsi, la production moyenne devrait atteindre entre 75 000 et 100 000 barils et environ 140 millions de pieds cubes de gaz par jour.
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Ayant investi près de 11 milliards de dollars, Eni détient, temporairement, 87 % de participation sur ce gisement contre 13% pour Petroci. Après amortissement des investissements, la part de l‘État ivoirien sur les bénéfices nets passera à 52 %, et 48 % pour la major italienne.
JA