Rome décrète un deuil national mercredi, jour des funérailles d’Etat de l’ancien dirigeant italien.
Silvio Berlusconi est mort, lundi 12 juin, des suites d’une leucémie. L’ancien président du Conseil italien, âgé de 86 ans, était hospitalisé depuis quelques jours à l’hôpital San Raffaele de Milan. « Silvio Berlusconi était avant tout un battant », a salué la Première ministre Giorgia Meloni, décrivant également « un des hommes les plus influents de l’histoire de l’Italie ». Rome a décrété une journée de deuil national mercredi, au moment où l’ex-dirigeant aura droit à des funérailles d’Etat à Milan. Suivez les réactions après sa disparition.
Son parti Forza Italia en deuil. « Nous aurions voulu ne jamais vous laisser partir. Adieu président », a écrit sur Twitter le parti italien de centre droit Forza Italia, que Silivio Berlusconi avait fondé en 1994. « Berlusconi a été un grand leader politique », a pour sa part réagi le président de la République, Sergio Mattarella, louant « une personne d’une grande humanité et un entrepreneur de succès ».
Vladimir Poutine salue un « vrai ami ». Le président russe a rendu hommage à l’ancien chef du gouvernement italien qu’il considère, dit-il, comme une « personne chère » et un « vrai ami ». Dans un télégramme de condoléances adressé au président italien Sergio Mattarella, il a dit avoir toujours admiré sa « sagesse » et a fait l’éloge de son « énergie vitale incroyable », de son « optimisme » et de son « sens de l’humour », selon un communiqué du Kremlin.
Des hommages côté français. Les Républicains ont salué dans un communiqué la disparition d’« un entrepreneur conquérant et figure de la droite italienne ». Il était un « représentant majeur de la droite européenne », relève le parti dirigé par Eric Ciotti. Du côté de l’extrême droite française, Marine Le Pen a renu hommage à un « personnage atypique, à la vie hors norme et au parcours fulgurant ».