5 novembre 2024
Paris - France
SOCIETE

ME Deborah Diallo, l’avocate d’origine Guinéenne au service des femmes et des droits humains

Maître Déborah DIALLO est une Avocate et Entrepreneure Franco-Guinéenne qui exerce principalement son activité, à son compte, en protection des droits humains, droit privé (droit pénal, droit des étrangers) et en droit des affaires (conseil, transactions immobilières), depuis plus de six ans.

UN PARCOURS JURIDIQUE DE QUALITÉ, EN FRANCE ET A L’ÉTRANGER

Maître Déborah DIALLO est Avocate au Barreau de Strasbourg et a fondé le Cabinet du même nom, le jour de sa prestation de serment. Après avoir obtenu sa Licence en Droit dans le cadre du Programme Erasmus, à la National and Kapodistrian University of Athens (Grèce), et forte d’une formation juridique de qualité aux Université Paris-Sud XI, au titre du Master I, et à l’Institut des Hautes Etudes Européennes (I.H.E.E) de Strasbourg, au titre du Master II, Me. DIALLO a également réalisé de nombreuses expériences professionnelles antérieures en France (Cabinet d’avocats spécialisé en droit immobilier à Saint-Tropez), ainsi qu’à l’étranger (Cabinet international d’avocats d’affaires à Bruxelles et Athènes, service juridique d’une ONG internationale à Bangkok).

Maître DIALLO est par ailleurs titulaire d’un diplôme en Droit International des Universités de Monash (Australie) et Prato (Italie), ainsi que du Diplôme Inter-Universitaire en Droit des affaires OHADA des Universités Paris-Assas II et Paris-Nord XIII.

Passionnée par le métier d’avocat depuis son plus jeune âge, Déborah Diallo, franco-guinéenne, a fait des études de droit qui l’on menée à l’Institut des études européennes de Strasbourg. Là-bas, elle validera un cursus de droit européen et international, mention Droits Humains.

DES DOMAINES D’EXPERTISE PLURIDISCIPLINAIRES

Son expertise est pluridisciplinaire en ce qu’elle intervient tant en matière Contentieuse (droit civil, droit pénal, droit des étrangers), qu’en Conseil (droit des affaires, transactions immobilières), tout en ayant une forte appétence pour la protection des droits humains (recours CEDH, lutte contre les violences faites aux femmes, actions sur le continent africain).
En tant que de besoin, il est précisé que Me. DIALLO a la possibilité de travailler en langue française et en langue anglaise.

Elle choisit de s’installer dans la ville strasbourgeoise, prête serment en 2017 et ouvre par tout de suite après son cabinet pour exercer son métier en tant qu’indépendante.

« Liberté, indépendance et intelligence » sont les valeurs que lui a transmises sa mère. Elle décide alors de mettre son savoir au service des droits humains et des femmes en particulier.

Ainsi, quand en est lancé le 3e concours international de plaidoirie sur les droits humains par le mémorial de Caen, elle n’hésite pas une seconde et choisit de plaider un cas révoltant : « L’excision d’une fillette » !

 « J’ai décidé de plaider un cas qui m’a beaucoup choquée, celui d’une petite fille britannique (d’origine ougandaise) de trois ans victime d’excision. Non seulement elle a été écorchée vive par ses propres parents et débute sa vie avec un profond traumatisme, puisque comme beaucoup de femmes elle s’est évanouie à cause de la douleur. Mais en plus elle a été placée, elle a perdu sa famille et connaîtra des douleurs toute sa vie, des infections et des risques de complications en cas de grossesse », explique-t-elle pour Land of African Business.

« 200 millions de femmes dans le monde ont été excisées selon l’Organisation mondiale de la santé. Trois millions de bébés, filles ou femmes en sont victimes chaque année, dont 180 000 en Europe. Le tout, dans l’indifférence générale. Je me suis dit « stop », il faut en parler, agir en prévention et éduquer. ».

Dans sa plaidoirie intitulée « Les écorchées vives de la diaspora africaine : itinéraire d’une fillette victime d’excision », la trentenaire a bouleversé le jury et le public pendant les douze minutes qu’elle a eues pour les convaincre. Un sujet qui lui tenait à cœur car, « bien que prohibées dans la majorité des États du monde, ces mutilations génitales se retrouvent rarement devant les tribunaux ». Son acte revient donc « à juger les parents qui en sont les auteurs ».

La plaidoirie de Me Deborah Diallo a été retenue parmi 46 textes envoyés par des candidats de 16 pays. L’avocate strasbourgeoise a remporté le 3e prix du concours de plaidoiries, empochant au passage 4000 euros à titre de récompense, soit 2,6 millions de Fcfa.

 Cabinet : DIALLO DÉBORAH

Par téléphone : 03 67 70 03 03
Par courriel : cabinet@diallo-avocat.com

Jean Molière

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