France – Espagne: Les Bleus encore renversants! Benzema et Mbappé offrent le titre à la France…
Longtemps malmenés, les Bleus ont réussi à renverser l’Espagne (2-1), ce dimanche, pour s’offrir le titre en Ligue des nations. Benzema et Mbappé, sur un but discuté, ont encore marqué.
La FFF va devoir faire un peu de place dans son armoire à trophées pour placer cette nouvelle coupe. Ce ne sera sans doute pas la plus exposée ni la plus enviée, mais, pour la petite histoire, la France restera comme la première nation à avoir remporté à la fois la Coupe du monde, l’Euro et la Ligue des nations.
Comme en demi-finales contre la Belgique (3-2), les Bleus ont offert un scénario renversant, alors que le spectacle a longtemps été décevant à San Siro. Ce n’est probablement pas l’équipe la plus séduisante dans le jeu qui l’a emporté, et ce n’est pas une première, mais les Français, malmenés (un petit tir à la pause, soit le pire total égalé sur les quinze dernières années), ont su être réactifs et efficaces.
Sans surprise, l’Espagne a fait – trop ? – tourner le ballon (64 % de possession) et la France a couru après, son pressing haut ne tenant qu’un petit quart d’heure. Tout s’est emballé et ouvert après l’heure de jeu, avec une dizaine de minutes assez dingues. Il y a eu cette barre malheureuse de Theo Hernandez (64e), suivie dans la continuité de l’action de l’ouverture du score d’Oyarzabal (1-0, 64e), lâché par Upamecano et couvert par Koundé et Kimpembe, comme un symbole des difficultés rencontrées par l’axe à trois français face aux dézonages et décrochages adverses.
Le bijou de Benzema
Puis Benzema et Mbappé, encore eux, ont de nouveau endossé le costume de sauveurs. Quasiment dans la foulée du but espagnol, le Madrilène a signé une merveille de frappe enroulée du droit dans la lucarne de Simon (1-1, 66e), impuissant. Et, une quinzaine de minutes plus tard, le Parisien, qui paraissait hors jeu (voir plus bas) a trompé le gardien de Bilbao pour offrir la victoire à son équipe (1-2, 80e). Les Bleus pourront également remercier le capitaine Lloris, immense sur sa ligne (88e et 90e+4) jusqu’au bout.
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