Le Président Macky Sall est -il lui -aussi touché par le syndrome du troisième mandat . Veut-il sacrifier la sacro-saint démocratie sénégalaise que l’Afrique envie au pays de SENGHOR.
Confronté pour la deuxième fois de son mandat à de violentes manifestations, le président a pour l’instant semblé garder le contrôle de la situation. Face à lui, l’opposition a appelé à de nouvelles manifestations.
Macky Sall ou la tentation du 3ème mandat, la nouvelle mode de gouvernance africaine.
Le Président a la clé pour cesser les manifestations.
Trois options s’offre à lui. D’abord la première est que Macky Sall déclare qu’il ne sera pas candidat en2024.
deuxièmement ; il valide les candidatures les candidatures de Sonko , Karim wade , Khalifa Sall, et donc tout le monde se présente.
Troisièmement : il valide les candidatures de Karim wade , Khalifa Sall , la sienne et écarte Sonko.
Cependant l’hypothèse souhaitée pour tous y compris les instances africaines, c’est valider la candidature de Sonko.
Mais le Président veut-il rester sourd aux appels au calme pour imiter le Président ivoirien Ouattara pour le 3eme mandat qui est actuellement la mode ou sauvegarder le substrat de la démocratie sénégalaise qui est une valeur d’exemple de la sous-région (CEDEAO).
« S’il vous plaît ! Laissez-nous travailler ! » Face à la foule de journalistes qui tendent leurs micros, le ministre Mame Mbaye Niang s’impatiente. Au siège de l’Alliance pour la République (APR), dans le quartier dakarois de Mermoz, le brouhaha l’empêche de commencer son allocution. Dans le patio du rez-de-chaussée, dans les escaliers, dans les couloirs, des jeunes s’invectivent. Ils sont plusieurs dizaines à avoir investi le siège de l’APR ce 3 juin, alors que Mame Mbaye Niang a convoqué la presse pour évoquer le « contexte particulier » que traverse le pays.