“Le mont Sanguié dont les entrailles abritent la mine de Perkoa dans le Centre Ouest du Burkina Faso n’a finalement pas accouché du miracle tant espéré, attaque le quotidien burkinabé Le Pays. Le Burkina n’est donc pas le Chili où, il y a quelques années, un tel scénario catastrophe s’était produit mais où le suspense avait connu finalement un dénouement heureux.”

Tout commence le 16 avril. Après des pluies diluviennes, l’eau se fraie un chemin dans ce gisement de zinc exploité par Nantou Mining, filiale locale de la compagnie canadienne Trevali Mining Corporation. Huit mineurs, six Burkinabé, un Tanzanien et un Zambien, se retrouvent pris au piège. Les opérations de sauvetage s’organisent, avec l’espoir qu’ils aient pu regagner la chambre de refuge, à 580 mètres de profondeur. Mais ce 17 mai, quand les secouristes l’atteignent enfin, elle est vide. Huit jours plus tard, ce mercredi 25 mai, le gouvernement annonce avoir retrouvé les corps de quatre mineurs, et poursuivre ses recherches.

La “chambre refuge” était-elle correctement équipée ?

“C’est un accident du travail, un événement malheureux qui survient parfois hélas sur les sites miniers. Et que n’a-t-on pas fait pour sauver ces huit mineurs ? 

Le Courrier International