Le maire de Marignane Eric Le Dissès propose au ministre de l’Éducation nationale d’expérimenter deux mesures sur sa commune : le port de l’uniforme à l’école et le lever de drapeau en chantant « La Marseillaise ».
Le maire de Marignane Éric Le Dissès propose au ministre de l’Education nationale d’expérimenter deux mesures sur sa commune : le port de l’uniforme à l’école et le lever de drapeau en chantant La Marseillaise. C’est dans une lettre au ministre Pap Ndiaye envoyée le 30 novembre dernier et pour répondre à une circulaire du ministre au sujet de multiples incidents liés aux questions de la laïcité, que l’élu des Bouches-du-Rhône détaille ses propositions.
Une « levée d
Une « levée des couleurs » chaque lundi matin
Pour Eric Le Dissès, l’école est aujourd’hui « le creuset baptismal du communautarisme et du fondamentalisme islamique« . Pour lui, il faut donc « remettre la France et l’idée de Nation au coeur des établissements scolaires (…) par des actes simples et forts« . Il propose donc « d’insuffler chez nos jeunes un esprit républicain et patriotique » en organisant une « levée des couleurs » chaque lundi matin, au coeur de laquelle les élèves chanteront La Marseillaise « avec le corps enseignant et le personnel communal ». En fin de semaine, une « baissée des couleurs » serait aussi organisée.
Le retour de l’uniforme
Seconde mesure proposée par le maire de Marignane : réintroduire l’uniforme dans les écoles primaires. Pour Eric Le Dissès, cela permettra de « mettre fin aux inégalités vestimentaires qui se sont malheureusement creusées avec les crises économiques et sociales« . L’élu insiste aussi sur cette mesure qui, selon lui, renforcerait la laïcité dans les établissements face aux « provocations vestimentaires avec la multiplication des fameuses bayas, ces longues tuniques que certaines jeunes musulmanes portent« .
Eric Le Dissès propose que Marignane soit « ville-pilote » après la consultation des parents d’élèves.
Face à ceux qui y voient des dérives « nationalistes ou militaristes« , le maire de Marignane se défend et affirme que ce sont des « mesures de bons sens » et que « l’éducation doit reprendre toute sa place« .
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