2 mai 2024
Paris - France
SANTE

Le Pr Olivier Adotévi Immunologiste au CHU de Besançon,d’origine togolaise et son équipe portent un projet de vaccin anti-cancer

Vaccin contre le cancer au CHU de Besançon : des premiers essais cliniques encourageants.
L’UCPVax, développé depuis six ans par une équipe du CHU de Besançon, démontre son efficacité contre le cancer du poumon. Il est également testé en combinaison avec d’autres traitements anticancéreux dans plusieurs autres types de cancers.

Adotévi et son équipe portent un projet de. développement d’un vaccin thérapeutique anticancer. qui sera basé sur l’utilisation d’ARN messager.

Immunologiste au CHU de Besançon, le Pr Olivier Adotévi et son équipe portent un projet de développement d’un vaccin thérapeutique anticancer qui sera basé sur l’utilisation d’ARN messager. Ce projet de recherche contre le cancer.

LE PROJET UCPVAX REÇOIT LES PALMES DE LA MÉDECINE

Pour mettre en lumière la contribution de leurs équipes de recherche au progrès médical, les hôpitaux universitaires, en partenariat avec le Figaro Santé Magazine, ont créé  » Les palmes de la médecine « , sélection des avancées thérapeutiques prometteuses qui annoncent la médecine de demain.
Le projet UCPVax a été retenu parmi les 10 meilleures innovations.

Depuis 2009, les professeurs Olivier Adotevi et Christophe Borg (CHRU / UMR 1098 Inserm/EFS/UFC), développent un vaccin thérapeutique anti-cancer universel (UCPVax). Un brevet protégeant l’invention a été déposé par un consortium comprenant le CHRU de Besançon et l’université de Franche-Comté. Ce vaccin a pour cible la télomérase, qui confère un pouvoir d’immortalité aux cellules cancéreuses et qui est présente dans la majorité des cancers. Il est conçu pour activer spécifiquement des cellules du système immunitaire particulièrement efficaces contre la tumeur, appelés lymphocytes T CD4. Les études précliniques ont montré l’efficacité anti-tumorale et la bonne tolérance de ce vaccin thérapeutique. Le premier essai clinique chez l’Homme sera mené en 2015 chez des patients atteints de cancer du poumon.

Cette innovation thérapeutique a été sélectionnée dans le cadre d’un programme hospitalier de recherche clinique (PHRC)  » cancer  » du ministère de la Santé. Ce projet multicentrique* a également bénéficié du soutien de l’Institut national du cancer (INCa), de la Ligue contre le Cancer nationale et du comité interrégional Grand Est de la Ligue contre le Cancer, du Cancéropôle Grand-Est et de la région Franche-Comté.

Partenaires du projet : CHU de Strasbourg, Centre de lutte contre le cancer Georges-François Leclerc de Dijon, CHU de Dijon, Hôpital Européen Georges Pompidou de Paris, Inserm U866 de Dijon, PARC Inserm UMR970 de Paris, Diaclone SAS, Invectys

Ce projet de recherche a été retenu et est financé par La Ligue contre le cancer.
L’équipe de recherche est placée sous l’égide de l’Inserm, de l’Etablissement Français du Sang et de l’Université de Franche-Comté.

Les recherches sur une forme de vaccin pour vaincre certains types de cancers sont en pointe au CHU de Besançon où, autour de l’équipe du professeur Olivier Adotévi , plusieurs essais cliniques sont en cours. Justement, six ans après le lancement des phases précoces d’essai clinique dans le cancer du poumon, des premiers résultats viennent d’être publiés par ce dernier concernant le vaccin thérapeutique UCPVax, dans le prestigieux « Journal of clinical oncology »

Le vaccin UCPVax, fabriqué à la pharmacie du CHU de Besançon

« Ce vaccin est destiné à activer des cellules du système immunitaire, les lymphocytes T CD4, afin de cibler la télomérase, une enzyme responsable de l’immortalité des cellules cancéreuses retrouvée dans la majorité des cancers. Une soixantaine de patients, atteints de cancer du poumon avancé et en échec thérapeutique ont été traités avec UCPVax. Les principaux résultats mettent en avant la preuve de son innocuité, de sa bonne tolérance et de son efficacité. Les trois doses testées dans cet essai déclenchent une réponse immunitaire équivalente et efficace chez environ 80 % des patients. De plus, une amélioration de la survie a été observée chez environ la moitié des patients répondeurs au vaccin ».

Jean Moliere / source : CHU BESANÇON
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