Exclusif / Graves soupçons autour de la mort de Tia Koné : Sa veuve et ses ayant-droits interdits de visite à sa dépouille
C’est une information exclusive d’Afriksoir. Les ayant-droits de Tia Koné, ex-président de la Cour suprême, dont la mort a été rendue publique le mardi 9 février 2021, sont interdits de visite à sa dépouille mortelle. Sa veuve a formellement saisi le service des pompes funèbres à Abidjan, pour réclamer des réponses.
Officiellement, la mort de Tia Koné a été annoncée le 9 février 2021. Officiellement. Car, à l’heure où nous écrivons ces lignes, aucun membre de la famille n’a encore annoncé publiquement la date réelle de sa mort, ni l’endroit exact où celle-ci est intervenue. Selon nos informations, la dépouille de l’ex-président de la Cour suprême, sous le régime militaire du Général Robert Guéi, n’a pas été transférée aux pompes funèbres par sa veuve, encore moins par ses enfants. Qui a déposé son corps ? Mystère. Quand est-il mort ? Double mystère. De quoi est-il mort ? Triple mystère.
De source proche de la famille, c’est à travers les réseaux sociaux que les enfants du défunt (qui sont eux aussi des pères de familles, à l’exception des deux derniers qui sont mineurs), ainsi que sa veuve, ont appris la mort de leur père et époux. Jusqu’à présent, les ayant-droits n’ont pas encore été autorisés à voir sa dépouille mortelle. Plusieurs faits, selon nos informations, confortent une partie de la famille dans son hypothèse selon laquelle, il y a des soupçons autour de cette mort.
Dans un document que Afriksoir a pu consulter, le service des pompes funèbres, à qui un courrier a été adressé le 12 février 2021, soit trois jours après l’annonce de la mort, a été sommé de répondre à plusieurs questions permettant d’avoir davantage d’informations sur cette mort. L’une des questions posée dans un document portant le titre « Sommation interpellative suivie d’opposition » déposée par voie d’huissier, dit ceci : « A quelle date les ayant-droits du défunt seront autorisés à visiter la dépouille de feu Tia Koné et cela, en présence du personnel technique qualifié ? ».
Une question qui en dit long sur une affaire qui ne fait que commencer et qui nécessite des éclaircissements. Afriksoir qui suit de près ce dossier, reviendra sur d’autres détails dès que possible. Affaire à suivre.. AFRIK’SOIR
