Le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement israélien a reconnu samedi des « erreurs » des services de renseignement en amont des attaques sanglantes perpétrées par surprise le 7 octobre par des Palestiniens du Hamas en Israël.
« C’est mon erreur, et cela reflète les erreurs de tous ceux qui réalisent les évaluations » dans les services de renseignement, a déclaré lors d’un point presse Tzachi Hanegbi, qui avait récemment indiqué ne pouvoir prédire d’attaques du Hamas. « Nous pensions vraiment que le Hamas avait retenu la leçon » de sa dernière guerre majeure contre Israël, en 2021, a-t-il ajouté.
Des combattants du Hamas ont pénétré le 7 octobre en Israël, où ils ont tué plus de 1 300 personnes, la plupart des civils, dont des enfants. L’armée israélienne a confirmé samedi avoir identifié « plus de 120 civils » retenus captifs à Gaza, parmi lesquels environ 150 otages enlevés par le Hamas qui a menacé de les exécuter. Des centaines de personnes restent portées disparues, et des corps sont toujours en cours d’identification. Tzachi Hanegbi a par ailleurs rejeté toute discussion autour d’un échange de prisonniers avec le Hamas. « Il n’est pas possible de négocier avec un ennemi que nous avons juré d’anéantir », a-t-il lancé.
Les frappes de représailles des forces israéliennes sur la bande de Gaza, un petit territoire pauvre et en état de siège coincé entre Israël et l’Égypte, ont fait plus de 2 200 morts côté palestinien, la plupart des civils, dont 724 enfants, selon les autorités locales.
AFP