À la tête de la maison de mode Kroskel, la créatrice née à Bafoussam, dans l’ouest du Cameroun, tente d’imposer un travail artisanal et haut de gamme pour façonner des collections tirées de l’imaginaire des peurs et des phobies. Jeune Afrique l’a rencontrée.
Qu’est-ce qui inspire la peur des chenilles, des êtres étranges et inconnus ? C’est la question que s’est posée Ornella Djoukui, 35 ans, fondatrice de la maison de mode Kroskel, dans son documentaire « À la recherche de la mémoire ». Elle en a même tiré une inspiration pour sa ligne de vêtements présentée il y a quelques mois à Paris et baptisée « Phobie et Dysmorphophobie ».
Des collections à portée sociale
Les créations de la styliste camerounaise explorent aussi des thématiques psychologiques et sociales. À travers sa collection « Phobie et Dysmorphophobie », la designer interroge la perception du corps et les angoisses individuelles. Chaque pièce devient un support de réflexion sur des réalités peu abordées dans l’univers de la haute couture.

Ornella Djoukui , une présence internationale en construction
Depuis le début de l’année 2025, la styliste multiplie les apparitions sur les plateformes de mode à l’échelle internationale. Ce positionnement progressif l’intègre dans une nouvelle génération de stars camerounaises qui se distinguent par une approche culturelle du design vestimentaire.
Jean Moliere
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