Home CULTURE Ornella Djoukui, une créatrice de mode camerounaise à la conquête du haut de gamme
CULTURE

Ornella Djoukui, une créatrice de mode camerounaise à la conquête du haut de gamme

Architecte des imaginaires | En campagne pour Le Balai | Institutionnels, directions RSE, Innovation, Impact ou Communication

À la tête de la maison de mode Kroskel, la créatrice née à Bafoussam, dans l’ouest du Cameroun, tente d’imposer un travail artisanal et haut de gamme pour façonner des collections tirées de l’imaginaire des peurs et des phobies. Jeune Afrique l’a rencontrée.

Qu’est-ce qui inspire la peur des chenilles, des êtres étranges et inconnus ? C’est la question que s’est posée Ornella Djoukui, 35 ans, fondatrice de la maison de mode Kroskel, dans son documentaire « À la recherche de la mémoire ». Elle en a même tiré une inspiration pour sa ligne de vêtements présentée il y a quelques mois à Paris et baptisée « Phobie et Dysmorphophobie ».

Une vision au carrefour de l’art, de la stratégie et de l’innovation .Depuis plus de 10 ans, je me consacre à créer des passerelles entre disciplines artistiques et objectifs stratégiques, en insufflant une vision profondément ancrée dans les identités culturelles et les récits collectifs. En tant qu’Architecte d’Imaginaires, je conçois des projets ambitieux qui marient esthétique, symbolisme et impact social. Mon travail navigue entre l’artisanat, la mode, la narration et le cinéma, avec une approche holistique qui vise à enrichir les imaginaires collectifs et à inspirer des changements systémiques. Ce qui me distingue : • Une capacité à transformer des idées abstraites en projets concrets, structurés et impactants. • Une expertise en conception stratégique, mêlant storytelling, innovation culturelle et leadership entrepreneurial. • Une approche collaborative, combinant vision artistique et rigueur analytique. . Quelques jalons : • Fondatrice de Kroskel, une marque qui valorise l’artisanat et réinvente les standards de la mode afrodescendante. • Réalisatrice de films immersifs, dont À la recherche de la mémoire, explorant les identités et les racines culturelles. • Créatrice d’événements et d’installations artistiques majeures, tels que « Le Balai », un projet transdisciplinaire visant à stimuler les conversations sociales et culturelles. • Fondatrice de KOJIN, une entreprise spécialisée dans le conseil en monétique et les solutions de paiement innovantes. • Consultante stratégique dans le domaine des systèmes de paiement et entrepreneure visionnaire, avec une carrière bâtie sur l’innovation et l’impact.  Mon moteur : Concevoir des futurs possibles, nourrir l’espoir collectif et célébrer les identités plurielles.
Des collections à portée sociale

Les créations de la styliste camerounaise explorent aussi des thématiques psychologiques et sociales. À travers sa collection « Phobie et Dysmorphophobie », la designer interroge la perception du corps et les angoisses individuelles. Chaque pièce devient un support de réflexion sur des réalités peu abordées dans l’univers de la haute couture.

Ornella Djoukui s’illustre dans le secteur de la mode par une approche mêlant artisanat camerounais et esthétisme contemporain.
Ornella Djoukui , une présence internationale en construction

Depuis le début de l’année 2025, la styliste multiplie les apparitions sur les plateformes de mode à l’échelle internationale. Ce positionnement progressif l’intègre dans une nouvelle génération de stars camerounaises qui se distinguent par une approche culturelle du design vestimentaire.

Jean Moliere

Quitter la version mobile