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Mort de Nahel à Nanterre : revivez la troisième nuit de violences qui a secoué la France

Mort de Nahel à Nanterre : mairies attaquées, gendarmes hospitalisés… En Lorraine, de nombreuses violences nocturnes.

Des tensions et des dégradations ont à nouveau marqué la nuit de jeudi à vendredi dans plusieurs communes du pays suite à la mort à Nanterre de Nahel, adolescent de 17 ans tué par un policier après un refus d’obtempérer. Bus scolaires incendiés, mairies attaquées, dégradations du mobilier urbain, affrontements avec les forces de l’ordre… On fait le point sur ces nombreuses violences urbaines en Lorraine.

Mort de Nahel M. : à Nanterre, Aulnay-sous-Bois ou Lyon, une troisième nuit d’émeutes dans un déferlement de violence.

La marche blanche, puis la nuit noire. A Nanterre, la nuit a débuté tôt, jeudi 29 juin : dès 16 h 30, à peine le rassemblement en mémoire de Nahel M., l’adolescent tué mardi par un policier, s’était-il achevé qu’une épaisse fumée a assombri le ciel à la suite des premiers incendies. Certains espéraient que cette marche blanche calmerait les esprits, elle n’a eu aucun effet apaisant sur les dizaines et dizaines de jeunes qui ont fait vivre à la préfecture des Hauts-de-Seine une troisième nuit d’émeutes et de destructions, qui s’est largement propagée en province et s’est soldée par des centaines d’interpellations à travers le pays.

Distributeurs de billets enfoncés, restaurants, pharmacie ou salon de coiffure démolis, centre des finances publiques saccagé, bureau de tabac ou station-service pillés, sans compter les innombrables feux de voitures au cœur du quartier Pablo-Picasso, épicentre de la colère nanterrienne, où l’on a vu des riverains affolés, à 3 heures du matin, extraire en catastrophe leur véhicule d’un parking où une voiture incendiée menaçait ses voisines et les arbres alentour de contagion. Le commissariat et la préfecture, particulièrement protégés, ont été épargnés.

selon le Ministère de l’intérieur , 875 arrestations dans toute la France.

Aujourd’hui à 13h00, une deuxième de réunion de crise à la place Beauvau  convoquée par le Président Macron  avec des ministres régaliens pour décider peut-être decréter  l’Etat d’urgence.

JM/Le Monde

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