8 octobre 2025
Paris - France
AFRIQUE

Côte d’Ivoire-Burkina Faso : Ibrahim Traoré accuse six fonctionnaires ivoiriens d’« espionnage »

Burkina Faso: le chef de l’État accuse des pays voisins de déstabilisation, dont la Côte d’Ivoire.
Sécurité et défense, politique et société, diplomatie et AES, économie et développement, géopolitique régionale et internationale sont les sujets abordés par le Capitaine Ibrahim Traoré lors d’une interview accordée à la presse locale ce dimanche.

Au cours de cet exercice, le chef de l’Etat burkinabé a accusé « des forces étrangères ». Selon lui, c’est en raison des manœuvres de ces dernières que la guerre contre les groupes armés continue jusqu’à ce jour au lieu de finir dans les trois mois après son arrivée au pouvoir comme il l’a promis.

Cela fait trois ans que le Capitaine Ibrahim Traoré est arrivé à la tête du Burkina Faso, à la faveur d’un coup d’Etat qui a fait partir un autre militaire, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba qui lui avait, quelques mois plus tôt, évincé l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré.

Le chef de la junte burkinabè a confirmé, dimanche 28 septembre, l’arrestation de six fonctionnaires ivoiriens, fin août. Il a assuré qu’ils avaient franchi la frontière de son pays où ils auraient « mené des actions ».

Le chef de la junte du Burkina Faso a confirmé dimanche soir l’interpellation fin août par des supplétifs de l’armée burkinabè de six fonctionnaires ivoiriens travaillant pour une structure d’aide aux réfugiés, assurant qu’ils avaient « franchi la frontière » de son pays.

Fin août, la presse ivoirienne avait accusé les forces burkinabè d’avoir arrêté six agents de la Direction ivoirienne d’aide et d’assistance aux réfugiés et apatrides (Daara), en mission d’identification de réfugiés près de la frontière burkinabè, dans le nord-est ivoirien, et de les avoir conduits à Ouagadougou.

« C’est de l’espionnage »

Le capitaine Traoré a confirmé dimanche ces arrestations tout en assurant qu’elles avaient eu lieu en territoire burkinabè. « Ils ont franchi la frontière, ils ont été interpellés. Ils sont là », a-t-il déclaré lors d’un entretien diffusé à la télévision d’État. « Chaque fois que quelqu’un franchit la frontière, mène des actions… ça, c’est de l’espionnage. Donc c’est logique qu’on les arrête et qu’on les entende », a-t-il ajouté. Le capitaine Traoré a rappelé qu’avant les fonctionnaires de la Daara, des gendarmes ivoiriens qui avaient « franchi (la frontière) », en septembre 2023 et juin 2025, avaient été arrêtés, puis libérés.

JM. /AFP

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