L’enquête 2022 sur la jeunesse africaine a été rendue publique, le lundi 20 juin 2022 à Abidjan-Cocody, par l’agence de relations publiques « Opinion and Public BCW » dirigée par Kwamé Senou.
Pour mener à bien ce rapport, « The Ichikowitz Family Foundation » a mené des entretiens en face-à-face avec plus de 4507 jeunes composés d’hommes et de femmes dont l’âge varie entre 18 et 24 ans dans 15 pays d’Afrique. Notamment en Afrique du Sud, Angola, Congo Brazzaville, Ethiopie, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo (RDC), Rwanda, Soudan et Zambie.
Ce rapport indique que 77% des Africains âgés de 18 à 24 ans, comme mentionné au préalable, pensent que leur vie s’améliorera au cours des deux prochaines années. Cela s’explique par le fait que, plus de deux tiers sont convaincus qu’ils mèneront une vie meilleure que celle de leurs parents. Pour ce faire, ils sont déterminés à contrôler leur propre destin car deux tiers d’entre eux se marieront plus tard que leurs parents, 72% ont l’intention d’avoir moins d’enfant.
Pour apporter plus d’éclaircissements, Kwamé Senou a affirmé que « dans un continent souvent en proie avec la violence, dominé par le patriarcat et divisé par la xénophobie, il est réconfortant de découvrir que 83% des personnes interrogées se préoccupent des minorités ethniques, qu’elles sont aussi nombreuses à s’inquiéter de la violence sexiste et que 64% estiment que leur pays a le devoir d’aider les réfugiés. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire, lorsqu’il s’agit de protéger la communauté LGBTQ+ et il est terriblement triste de lire comment près de la moitié des jeunes ont souffert d’une forme de discrimination identitaire et autre », a-t-il déclaré
Il a enfin stipulé que « la plus grande richesse de l’Afrique n’est pas son trésor de minéraux, mais plutôt le trésor de ses habitants ».
JM TONGA
