Déjà en difficulté avant Chido à cause de retards de paiement de la part de clients, Zamir Saïd Ali, le cofondateur, «ne voit pas le bout». S’il a évalué les dégâts à 120.000 euros, son assurance n’en propose que 30.000 de dédommagement. Avec cinq mois de travaux estimés pour relancer pleinement l’activité, il s’inquiète pour l’avenir de son agence : «On va dans le mur (…). On a de quoi encore tourner peut-être un mois».

Plusieurs mesures de soutien ont été mises en place par l’État, dont une aide financière exceptionnelle équivalant à 20% du chiffre d’affaires mensuel de 2022, ou encore le chômage partiel.

Mais pour l’«activité partielle, la quasi-totalité des entreprises n’a pas été remboursée jusqu’à maintenant», a affirmé Nadine Haffidou. L’aide financière exceptionnelle non plus n’a pas encore été reçue entièrement.

Jean Moliere  source Cnews