17 novembre 2025
Paris - France
POLITIQUE

Les chroniques de la particicipation citoyenne Et après ? Mobiliser tous les Sénégalais autour des urgences de l’heure

« Ce n’est pas en opposant des camps que l’on construit un pays mais en unissant des consciences autour d’un idéal commun. » — Alioune Ndiaye
Le Sénégal entre dans une phase décisive de son histoire. Après l’ivresse de la victoire, après la ferveur des foules et la gloire des promesses, vient le temps du réalisme, du travail et de la lucidité citoyenne. Oui, il faut mobiliser les Pastefiens mais il faut surtout mobiliser les Sénégalais sans distinction d’appartenance politique, de religion ou d’origine autour des urgences de l’heure.
1. De la ferveur militante à la conscience nationale
La force d’un mouvement ne se mesure pas à la taille de ses meetings mais à la qualité de son projet collectif. Les Pastefiens ont porté un espoir : celui d’un Sénégal debout, souverain, juste et équitable. Cet espoir ne doit pas se diluer dans les querelles internes ou les rivalités d’ego. Il doit devenir une flamme nationale.
« La ferveur militante doit devenir conscience nationale sinon elle se dissout dans la poussière des illusions. »
Les Sénégalais ne veulent plus d’une alternance sans alternative. Ils veulent une transformation réelle : de leurs conditions de vie, de leurs institutions, de leurs services publics. Ils veulent que la politique cesse d’être une scène de théâtre pour redevenir un chantier de reconstruction.
2. Les urgences de l’heure : ce qui ne peut plus attendre
L’heure est grave mais elle est aussi porteuse d’espérance. Car chaque crise est une opportunité de refondation. Aujourd’hui, le Sénégal doit faire face à cinq urgences vitales :
L’urgence économique : redresser la production nationale, soutenir les petites entreprises et réindustrialiser.
L’urgence sociale : réduire les inégalités, protéger les plus vulnérables, améliorer le pouvoir d’achat.
L’urgence éducative et professionnelle : repenser l’école, valoriser la formation, libérer le génie créatif des jeunes.
L’urgence sanitaire : renforcer la santé publique, garantir l’accès aux soins et aux médicaments essentiels.
L’urgence morale : restaurer l’éthique dans la gestion publique, promouvoir la transparence et la responsabilité.
« Le vrai patriotisme ne consiste pas à applaudir les dirigeants mais à les aider à réussir par la vérité, le travail et la loyauté. »
3. Gouverner, c’est servir — non se servir
Le peuple sénégalais a démontré une maturité exceptionnelle. Il a porté au pouvoir des hommes et des femmes issus de ses rangs non pour régner mais pour servir. C’est cette mission qui doit guider chaque acte, chaque nomination, chaque projet.
« Gouverner, c’est écouter les plus humbles et décider pour le bien de tous. »
Les Sénégalais ne se laissent plus berner. Ils observent, ils jugent, ils comparent. Ils savent désormais que le vrai changement ne se décrète pas — il se démontre.
4. Pour une mobilisation nationale au-delà des étiquettes
Le temps est venu de dépasser la logique des camps. Ceux qui ont soutenu le pouvoir actuel doivent tendre la main à ceux qui s’en sont méfiés. Ceux qui ont combattu hier doivent accepter de coopérer aujourd’hui. C’est cela, la grandeur politique.
« Le Sénégal appartient à tous ses enfants. Aucun parti, aucune idéologie, aucune génération n’a le monopole de l’avenir. »
Il faut reconstruire la confiance nationale. Sans confiance, aucune réforme n’est durable. Sans dialogue, aucune paix n’est solide. Et sans inclusion, aucune transformation n’est possible.
5. L’appel à la conscience collective
Mobiliser tous les Sénégalais autour des urgences de l’heure, c’est inviter chacun à prendre sa part du fardeau commun. Le développement n’est pas une promesse d’État : c’est une responsabilité partagée entre gouvernants, citoyens, entrepreneurs, enseignants et acteurs communautaires.
« La patrie, c’est ce que nous faisons ensemble quand plus personne ne croit que c’est possible. »

Ce n’est pas le moment de chercher à briller. C’est le moment de bâtir.
Ce n’est pas le moment de célébrer. C’est le moment de travailler.
Ce n’est pas le moment de diviser. C’est le moment de rassembler.
Le Sénégal que nous voulons ne se réalisera pas dans la confrontation mais dans la coopération patriotique. C’est dans cette unité que naîtra la vraie transformation.
« Les Sénégalais sont les meilleurs juges. Attendez, observez, et vous verrez : on ne les trompe pas deux fois. »

Alioune Cheikh Anta Sankara Ndiaye
Expert en développement international
Ecrivain
Militant de la transformation nationale
« Il faut transformer,encore transformer,toujours transformer »

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