Il est un expert des relations indo-africaines et cofondateur et directeur du Centre pour l’étude du partenariat Inde-Afrique. Il est enseignant en sciences politiques et relations internationales à la faculté de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke, au Canada. Ses recherches portent sur les systèmes politiques africains ainsi que sur les relations économiques de l’Afrique avec les puissances émergentes. Ses principales publications sont «Africa in India’s Foreign Policy» (2013), et «Nigeria under Buhari, between economic diversification and social federalism» (2018).
Expert en développement international de formation à l’Universite Coréénne des Affaires étrangéres,professeur vacataire en création et gestion d’entreprise mais aussi expert évaluateur de l’ANAQSUP en management de projet ,doctorant en management à PAU Business School .
Selon Alioune Ndiaye, la souveraineté ne peut être unidimensionnelle. Elle doit s’articuler autour de quatre piliers essentiels: économique, politique, monétaire et militaire. «Les crises récentes ont révélé nos vulnérabilités. Le COVID-19 a mis à nu notre dépendance pour des produits essentiels, tandis que la guerre russo-ukrainienne a amplifié les pressions sur les chaînes d’approvisionnement. Nous devons tirer des leçons de ces expériences pour anticiper et construire un avenir plus autonome.»
La découverte de ressources naturelles comme le pétrole et le gaz offre des opportunités inédites pour le Sénégal. Cependant, Alioune Ndiaye met en garde contre le piège bien connu de la «malédiction des ressources». «L’exploitation de ces richesses doit s’accompagner de stratégies claires pour garantir une gouvernance transparente et éviter les travers de mauvaise gestion. Une industrialisation bien pensée pourrait être un moteur de transformation économique.»
djarapaco@yahoo.it/
Jean Moliere
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