13 décembre 2024
Paris - France
SOCIETE

Le palmarès des 30 villes les plus attractives d’Afrique

Kigali, Johannesburg, Casablanca et Rabat dans un mouchoir de poche. Derrière elle, Kigali, Johannesburg, Casablanca et Rabat se tiennent, à un dixième de point, grâce à des atouts très marqués.

Envie de découvrir de nouvelles richesses touristiques, naturelles et culturelles, les cités les plus intéressantes du monde, les savanes, le désert, les paysages les plus fabuleux et tout ceci loin des bruits des moteurs des engins de la civilisation et de l’industrialisation, l’Afrique est cette destination de rêve. Voici donc la liste de 10 villes africaines dont l’aventure vous laisserait des souvenirs sans précédent.

1. Le Cap, l’Afrique du Sud

Elle représente la cité mère de l’Afrique du Sud et occupe la première place au classement avec des habitudes de vie similaires à celles des européens et un cumul de musées et de monuments historiques qui raviront les assoiffés de la culture.

2. Zanzibar, Tanzanie

La ville de Zanzibar représente l’un des sites les plus emblématiques de l’Afrique. Elle contient des lieux touristiques tels que la Stone Town dont les maisons sont construites en pierres de corail. Ses monuments à l’instar de la maison des merveilles, le palais des sultans témoignent respectivement du génie architectural en place et d’une vue globale sur la ville et la mer à l’horizon.

3. Port-Saint Louis, Maurice

Avec un avantage certain, la ville présente l’une des capitales de rêve de l’océan indien avec la présence des plages aux sables blancs, des hôtels luxueux, mais aussi des quartiers chinois, des marchés créoles et la vieille ville coloniale.

4. Vilankulo, Mozambique

Plus petite ville de ce classement, c’est le carrefour des sports de navigation avec possibilité de plonger en compagnie des requins et des baleines qui restent inoffensifs.

5. Johannesburg, Afrique du Sud

Elle représente la troisième plus grande ville de l’Afrique. Avec un minerai d’or, elle est l’une des villes les plus riches d’Afrique. Cette cité ne dort jamais et elle abrite le musée de l’Apartheid.

6. Windhoek, Namibie

Capitale du pays ayant la plus faible densité au monde, elle ne comporte que 296 000 habitants avec des monts et une architecture allemande très remarquable.

7. Durban, Afrique du Sud

Elle renferme une importante population, d’impressionnantes vagues et un ensoleillement qui ne faiblit jamais.

8. Dar-es-Salaam, Tanzanie

Cité de paix en arabe, c’est un port d’activités commerciales en plein essor avec une diversité culturelle et architecturale.

9. Kigali, Rwanda

C’est l’icône du relèvement du pays après de sombres périodes de son histoire, cette ville est aujourd’hui l’une capitales administratives les plus en vue de l’Afrique. Elle regorge de merveilles naturelles et offre la possibilité de visite du Mémorial du Génocide.

10. Nairobi, Kenya

La ville regorge de simples marécages non habités il y a quelques années, cette ville regorge aujourd’hui des grattes ciels modernes. Le Kilimandjaro, le mont Kenya, le parc national de Nairobi et le musée de Karen Blixen sont également de véritables merveilles à explorer.

Trio de tête. Le Cap, Kigali et Johannesburg sont les villes plus attractives du continent. À la suite de ce podium, on trouve, dans l’ordre, Casablanca, Rabat et Nairobi. Que nos fidèles lecteurs ivoiriens se rassurent : Abidjan est plutôt bien classée. Tout comme les Sénégalais seront heureux de découvrir que Dakar se situe dans le haut du tableau.

Le Palmarès exclusif des 30 villes africaines les plus attractives, que Jeune Afriquepublie cette semaine, est le fruit de plusieurs mois de travail. Qualité de vie, investissements, infrastructures, corruption… En l’absence de données fiables et exhaustives sur l’ensemble de ces critères et pour l’ensemble des grandes agglomérations du continent, nos équipes ont décidé d’innover, en créant un indice permettant de mesurer le niveau d’attractivité des villes africaines.

Parce que les données économiques « brutes » ne suffisaient pas, nous avons mené l’enquête, auprès de près de 2000 personnes sélectionnées parmi vous, notre communauté de lecteurs.

Croissance exponentielle. Les villes africaines sont celles qui connaissent le taux de croissance le plus rapide au monde. D’ici à 2050, 900 millions d’Africains seront des urbains, soit les deux tiers de la population du continent. Et cette urbanisation repose moins sur la croissance démographique globale que sur le vaste mouvement de migration vers les villes que connaît actuellement l’Afrique.

Cette explosion urbaine peut être une chance, pour le continent et ses populations. Les salaires sont deux fois plus élevés en ville qu’à la campagne, les enfants y ont un meilleur accès à l’éducation, les réseaux électriques y sont plus denses et les services de santé plus présents.

Défis titanesques. Mais pour que cette urbanisation à marche forcée soit payante, et que les villes africaines soient suffisamment attractives pour séduire les forces vives du continent, et d’au-delà, il faut également que les décideurs politiques et économiques africains mesurent l’ampleur des défis liés à l’urbanisation galopante. Le sous-investissement dans les infrastructures représenterait un déficit annuel de 52 à 92 milliards de dollars, selon les estimations de la BAD.

Gestion des déchets, réseaux électriques, fluidité du transport, mais aussi niveau de corruption et propreté urbaine, les critères qui fondent l’attractivité d’une ville sont nombreux. Au fil des articles et analyses de notre dossier spécial consacré à ce classement exclusif, vous pourrez en explorer tous les aspects, ville par ville.

2 – Départ de l’armée française du Tchad et du Sénégal

Rupture(s) surprise(s). La France enchaîne les déconvenues diplomatiques sur le continent. Le 28 novembre, dans la soirée, le Tchad a annoncé la rupture de ses accords de défense avec la France. Un coup d’autant plus dur, pour Paris, que le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé le même jour sa volonté de fermer les bases militaires françaises dans son pays.

L’annonce est intervenue quelques heures seulement après la visite à N’Djamena de Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, lors de laquelle il s’est entretenu avec le chef de l’État, Mahamat Idriss Déby Itno. Selon une source diplomatique tchadienne qui s’est confiée à Jeune Afrique, l’échange entre les deux hommes aurait été « tendu », voire « houleux ».

Tentation russe ? Cette rupture intervient cependant au terme de longs mois au fil desquels l’éloignement entre les deux capitales devenait de plus en plus évident. Mahamat Idriss Déby Itno, visé par une enquête pour des soupçons de biens mal acquis conduite par le Parquet national financier français, a ainsi annulé par deux fois des visites prévues en France, comme le rapporte Mathieu Olivier, dans le confidentiel qu’il consacre aux dessous de cette rupture.

La rencontre, en janvier dernier, entre le président tchadien et son homologue russe, Vladimir Poutine, avait déjà fait hausser le sourcil aux diplomates français. Paris craignait alors d’y voir le signe de la montée en puissance de ceux qui, au sein de l’entourage de Mahamat Idriss Déby Itno, plaident pour un rapprochement avec la Russie.

Refonder les relations Afrique-France. Cette « double rupture », entre la France et le Sénégal d’une part, et entre la France et le Tchad de l’autre, est à la fois « historique et salutaire », car est le « dernier coup de clairon d’une retraite passablement humiliante pour la “Coloniale”, cette armée de conquête devenue symbole de sujétion bien au-delà des indépendances », écrit François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique, dans l’édito qu’il signe ce vendredi sur JA.

Après le Mali, le Burkina Faso, le Niger – et la Centrafrique – l’armée française se retrouve donc, à nouveau contrainte à plier bagage. « Ce départ forcé ne devrait pas être interprété pour autant comme une humiliation ou un camouflet par la France mais comme l’étape cruciale et inévitable de la nécessaire refondation de ses relations avec ses ex-colonies », analyse François Soudan.

Ce que prévoit le plan signé par la RDC et le Rwanda

Tournant ou épisode ? A-t-on assisté, enfin, à un premier pas vers une résolution de la crise entre la RDC et le Rwanda ? Les deux pays sont en effet parvenus à un « plan harmonisé » prévoyant une série de mesures très concrètes supposées permettre d’apaiser les tensions entre les deux pays.

Dans ce document, dont Jeune Afrique a eu copie, Kinshasa s’engage notamment à mener des opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ce groupe formé par d’anciens génocidaires rwandais qui combattent aux côtés de l’armée congolaise contre les rebelles du M23.

Kigali, de son côté, promet de désengager les militaires rwandais déployés dans l’est de la RDC en soutien au même M23, qui a relancé son offensive dans le Nord-Kivu en novembre 2021.

Plusieurs autres mesures concernent le rapatriement des réfugiés présents de part et d’autre de la frontière, et la volonté affichée de « mettre un terme aux discours de haine et attaques verbales ».

Lourenço à la manœuvre. Le plan prévoit que ces mesures soient appliquées dans un délai de trois mois. Mais nombre d’observateurs s’interrogent sur la faisabilité réelle, tant la situation est complexe sur le terrain.

Les négociations ont été particulièrement âpres, comme le souligne Romain Gras, dans l’article qu’il consacre à cet accord. Et elles semblent avoir finalement abouti grâce au lobbying très pressant de la part de l’Angola.

Les discussions ont en effet été menées sous l’égide de la médiation conduite depuis 2022 par le président João Lourenço. C’est d’ailleurs la facilitation angolaise qui a rédigé le document qu’ont signé, à Luanda, les ministres des Affaires étrangères des trois pays.

 Entre la Chine et l’UE, un jeu serré pour profiter des eaux poissonneuses du Sahara occidental

Coup dur. L’annulation des accords de pêche liant le Maroc à l’Union européenne, en juillet dernier, au motif qu’il était établi « sans le consentement du peuple du Sahara occidental », selon la Cour de Justice européenne (CJUE), a été un coup dur pour le Maroc, mais aussi pour plusieurs pays européens, et en particulier l’Espagne, qui était le principal bénéficiaire de l’accord, avec plus de 90 navires pêchant au large des eaux marocaines, souligne Bilal Mousjid.

Pékin en embuscade. La Chine, en revanche, se frotte les mains. Xi Jinping, qui était en visite éclair au Maroc le 22 novembre dernier, a signé avec Rabat un mémorandum d’entente portant sur la pêche maritime, le 4 juillet. « La Chine exploite désormais au moins six navires battant pavillon marocain dans les eaux marocaines », indique The Outlaw Ocean Project. « La Chine a déplacé des navires de pêche de l’Union européenne juste à ses portes, dans les eaux marocaines. »

IA en Afrique : quels sont les pays les mieux préparés selon l’AFD ?

Potentiel d’investissement. Balbutiant, émergent ou mature ? L’Agence française de développement a réalisé une étude fondée sur un indice mesurant le potentiel d’investissement, pays par pays. Cet AI Investment Potential Index (AIIPI) qui se divise en quatre catégories sur une échelle allant de 0 à 100, hiérarchise les pays ayant le plus de potentiel pour attirer des investisseurs.

Les bons et les mauvais élèves. Quels sont les pays africains les mieux positionnés ? Sans dévoiler le détail de ce classement – que vous pouvez consulter sur l’infographie que nous dédions cette semaine à cet indice– , notons tout de même que le Maroc, le Sénégal et le Gabon sont, notamment, bien classés.

« Que ce soit des pionniers par rapport aux personnes ou aux institutions qui investissent, ces pays ont aujourd’hui réussi à intégrer les toutes premières étapes du développement de l’IA », Thomas Mélonio, chef économiste et directeur exécutif de l’innovation, la stratégie et la recherche du groupe AFD.

Jean. Moliere. Source JA

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