Herzi Halevi avait rejoint l’armée israélienne en 1985 dans une unité de parachutistes avant d’être promu à la « Sayeret Matkal », une unité d’élite, dont il a assuré la direction. Il a ensuite dirigé la 91e division, responsable de la protection de la frontière avec le Liban. Il a été nommé en 2014 à la tête du renseignement militaire, puis quatre ans plus tard à la direction du commandement Sud, responsable de la bande de Gaza, avant d’accéder aux plus hautes responsabilités militaires en 2023.

Plusieurs défections clés

Le ministre de la Défense Israël Katz a affirmé qu’il allait rencontrer des candidats à sa succession « dans les jours à venir », selon un communiqué de son bureau. « Je choisirai le meilleur candidat pour remplir cette mission », a-t-il assuré. Les médias locaux évoquaient deux noms : l’actuel directeur du ministère de la Défense, le général Eyal Zamir et le chef d’état-major adjoint, le général Amir Baram.

L’armée a également annoncé mardi la démission de l’actuel chef du commandement militaire de la région Sud, le général Yaron Finkelman. Dans sa lettre adressée à Herzi Halevi, le général Finkelman affirme avoir « échoué le 7 octobre à protéger les habitants bien-aimés et héroïques » des zones proches du territoire palestinien.

La seule démission de ce niveau au sein de l’armée israélienne depuis le 7-Octobre était celle du général Aaron Haliva, chef du service des Renseignements. Il avait démissionné en avril 2024.