EMPOISONNÉ, LA SANTÉ DU PREMIER MINISTRE DEMEURE PRÉOCCUPANTE.

La nouvelle de la maladie et de l’évacuation dans un hôpital parisien du Premier ministre Hamed Bakayoko révélée par Chris Yapi, a vite fait le tour des chaumières en Côte d’Ivoire. Cette information a fait l’effet d’une véritable bombe, tant le secret autour de la maladie du chef du gouvernement ivoirien était bien gardé. Les récents voyages d’Hamed Bakayoko dans l’Hexagone, il faut le croire, n’avaient pas intrigué les Ivoiriens ni soulevé de questions, tant l’on est habitué à voir les autorités ivoiriennes défiler à Paris. Aussi, ont-ils été pris par surprise quand la nouvelle a éclaté et a été reprise par la presse internationale. Cela n’a pas manqué d’alimenter les causeries, chacun y allant de sa surenchère.

Aujourd’hui, l’empoisonnement du Premier ministre ivoirien ne fait l’ombre d’aucun doute. D’ailleurs, ni lui, ni son épouse Yolande et sa famille, ne font mystère de la nature et de l’origine de son mal. Pour comprendre le drame, il faut remonter aux deux derniers voyages du Premier ministre en France. Au cours de son premier voyage, se sentant anormalement fatigué et toussant régulièrement, il a décidé d’aller faire une consultation à l’Hôpital américain de Neuilly. Cet examen n’a détecté aucune anomalie majeure et il est rentré à Abidjan. Se sentant toujours faible et maigrissant à vue d’œil, il a effectué un second voyage en France, où il a été reçu à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Cette seconde consultation médicale, plus minutieuse, révèla une curiosité, qui inquiéta ses médecins.

En effet, en regardant les analyses effectuées, les médecins ne comprenaient pas pourquoi les organes du Premier ministre ivoirien, les uns après les autres, présentaient des signes de dysfonctionnement. Ne voyant rien de précis dans les analyses cliniques, ils en ont déduit que ces organes étaient attaqués par un agent pathogène extérieur d’origine chimique ou biologique. Ils ont donc retenu la thèse d’un empoisonnement évident. Pour l’heure, ils n’ont pas encore réussi à déterminer avec précision la nature de ce poison. Ils ont donc décidé de soumettre leur patient à un traitement palliatif, en attendant de déterminer avec précision la nature de cet agent pathogène. Un traitement palliatif, est un traitement dont l’objectif est d’atténuer la douleur ou de soulager les symptômes d’une maladie. Il n’en supprime pas la cause, car ce n’est pas un traitement curatif. Il vise à maintenir autant que possible la qualité de vie physique, psychologique et relationnelle d’une personne. C’est donc un Hamed Bakayoko abattu qui rentra en Côte d’Ivoire.

Depuis lors, il cherche les causes de cette maladie qui le ronge. Il s’est d’abord tourné vers les potions magiques des tradipraticiens, marabouts et guérisseurs pour retirer le poison et arrêter la progression de sa maladie, en vain. Il dépérissait et continuait de s’affaiblir, multipliant les malaises. C’est son épouse Yolande Tanoh-Bakayoko qui l’a convaincu de retourner en France pour suivre un traitement plus rigoureux. C’est ce qu’il fit ce jeudi 18 février 2021, en empruntant le Grumman 5 de la flotte gouvernementale. Pour ce troisième séjour médical, les médecins sont en action pour essayer de ralentir la progression du mal. Chris Yapi vous l’a dit : Hamed Bakayoko a été empoisonné. Si formellement, la médecine des blancs ne l’écrit pas noir sur blanc, l’on est en mesure de relier cette maladie au contexte qui l’a précédé et de vous dire ce qui s’est réellement passé.

Il faut dire qu’Hamed Bakayoko a d’abord été victime de lui-même dans la guerre de succession ouverte, depuis l’époque du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et qui se poursuit avec rage après son décès. La disparition d’Amadou Gon Coulibaly a semé un fort sentiment de haine, aussi bien au niveau des membres du gouvernement que de la famille Gon. Les uns et les autres n’ont jamais digéré l’empressement avec lequel Hambak voulait s’asseoir sur le fauteuil encore chaud, de son défunt rival.

De plus, Hamed Bakayoko dans sa course vers le sommet, s’est fait beaucoup d’ennemis et a ouvert trop de fronts à la fois dans cette lutte de pouvoir. Comme un éléphanteau, il écrasait tout le monde sur son passage et sans égard pour ses victimes. Il est entré en guerre contre tout le monde :

– L’opposition ;

– Les partisans de Guillaume Soro ;

– Les pro Amadou Gon-Coulibaly ;

– Les partisans de son rival Téné Birahima Ouattara. Et c’est ce dernier front qui lui a été fatal, car Photocopie a réussi à fédérer tous les mécontents du RHDP autour de lui.

Quand il était Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (MEMIS), Hamed Bakayoko a utilisé la puissance de son ministère et des services de renseignement pour écraser beaucoup de monde et détruire de nombreuses personnes. Les citoyens lambda, les opérateurs économiques et ses collègues du gouvernement, souffraient de sa toute-puissance et de sa posture d’intouchable. Adama Bictogo en a fait les frais, lui qui a réussi à se faire chasser du gouvernement suite aux rapports qu’Hamed Bakayoko faisait sur lui au président de la République. Guillaume Soro également en sait quelque chose, lui qu’il fallait coûte que coûte abattre pour faire plaisir à Alassane Ouattara. Certains ministres, quant à eux, étaient objet de tous les chantages pour ne se voir virer du gouvernement.

Dans l’entourage de Téné Birahima Ouattara, certains se réjouissaient visiblement de la maladie subite du Premier ministre, tandis que d’autres étaient inquiets que les soupçons se tournent si rapidement vers eux. Mais, ils doivent savoir que le fondement de toute démarche en investigation criminelle est la question : à qui profite le crime ? Et manifestement celui-ci profite au clan Téné Birahima Ouattara. Les langues ont donc commencé à se délier et à évoquer les réunions sécrètes tenues par le trio Téné Birahima Ouattara, Adama Bictogo et Amadou Coulibaly dit AMS. L’objet de ces réunions était la mise hors d’état de nuire du turbulent Premier ministre arriviste qu’était Hamed Bakayoko. Les motivations des uns et des autres variaient.

Pour ce qui est d’Adama Bictogo, il s’agit d’une revanche personnelle sur celui qui avait brisé sa carrière au gouvernement. AMS, quant à lui, voulait venger son parent Amadou Gon-Coulibaly. Quant à Photocopie, il avait intérêt à ce que son rival de la course à la présidentielle disparaisse.

Actuellement dans la famille Bakayoko, c’est la consternation et la désolation. Ce vendredi à Séguéla, en marge de la prière à la grande mosquée, une réunion s’est tenue, conduite par le célèbre Awaza Bakayoko. Un certain Vaflahi Bakayoko, sénateur, était à cette réunion. Il est venu dare-dare d’Abidjan pour entretenir les uns et les autres sur l’état de santé du fils prodige du Worodougou. Et il n’y est pas allé par quatre chemins. D’emblée, il indiqua : « les nouvelles ne sont pas bonnes. Notre fils, notre frère, Hamed a été empoisonné ». Les noms de Téné Birahima Ouattara, Adama Bictogo et Amadou Coulibaly dit AMS, furent cités comme ayant trempé dans ce crime. Il fut décidé que le Worodougou ne se laisserait pas faire et n’accepterait jamais qu’on lui prenne son fils Hamed Bakayoko, encore moins son tour de gouverner la Côte d’Ivoire. La bataille s’annonce très dure.

Sous la supervision d’Awaza, le dangereux sacrificateur, les devins de toute la région ont été mis en mission pour trouver une solution à la situation difficile que traverse leur fils.

La nuit venue, des délégations ont été constituées. Une se rendra dans le village de Koro d’où seraient originaires les Bakayoko pour invoquer les mânes afin qu’ils donnent la santé à leur fils Hamed. Une délégation se rendra dans une forêt sacrée à Koroukoro dans la sous-préfecture de Massala pour contre-attaquer. Et la troisième délégation se rendra à Konontou dans la sous-préfecture de Mankono dans une autre forêt sacrée pour mener la bataille. Munis de deux coqs rouges et d’un cabri noir, Awaza Bakayoko et Vaflahi Bakayoko ont pris la direction de la forêt sacrée de Niangoro, le village sacré des masques Korman, ces redoutables masques que les femmes n’ont pas le droit de voir. Ils y vont pour solliciter leur appui dans le combat qu’ils s’apprêtent à mener contre ceux qui veulent tuer leur fils.

Ce dimanche, une autre réunion est prévue. Tous les grands mystiques et sorciers de la région des « gbakrou sawa » (Séguéla-Mankono-Kani) se retrouveront dans un petit village pour coordonner la lutte et mener l’offensive contre les ennemis d’Hamed Bakayoko et du Worodougou. La bataille s’annonce rude. Des coups terribles seront portés et chaque camp fourbit ses armes mystiques dans cette guerre pour le pouvoir.

CHRIS YAPI NE MENT PAS.

Voir d’autres vidéos en lien avec celle-ci :

– EMPOISONNÉ, LA SANTÉ DU PREMIER MINISTRE DEMEURE PRÉOCCUPANTE – https://youtu.be/sU_dLvdTo3c

– EMPOISONNEMENT DU PREMIER MINISTRE IVOIRIEN : CURIEUX MANÈGE AU SOMMET DE L’ÉTAT – https://youtu.be/rn7Om3yiP40

– EMPOISONNEMENT D’HAMED BAKAYOKO : SES « BONS PETITS » DÉBOUSSOLÉS – https://youtu.be/wZdj1BCqzJ8

– HAMED BAKAYOKO EMPOISONNÉ : LE SALE QUART D’HEURE D’AWAZA BAKAYOKO – https://youtu.be/fzkmLC60QGc

– APRÈS AVOIR EMPOISONNÉ HAMED BAKAYOKO, TÉNÉ BIRAHIMA OUATTARA APPELLE L’IMAM SONTA À LA RESCOUSSE – https://youtu.be/NuW6_v5qIvo

– LA QUOTIDIENNE TWITTER DE CHRIS YAPI : 20 FÉV. 2021 – https://youtu.be/E0lizYC4xDo

– HAMED BAKAYOKO EMPOISONNÉ : PEUR SUR LA PRIMATURE – https://youtu.be/hwxXMimvxwU

– HAMED BAKAYOKO ARRIVÉ À PARIS DANS UN ÉTAT GRAVE – https://youtu.be/KNV7BVWYToY

– GUERRE DE SUCCESSION AU RHDP : HAMED BAKAYOKO VICTIME D’UN EMPOISONNEMENT – https://youtu.be/FiS1VwbddjY

– LUTTE POUR LES INVESTITURES AU RHDP : BATAILLE ENTRE HAMBAK ET BICTOGO POUR LE CONTRÔLE DU PARLEMENT – https://youtu.be/lMRelZhx7ZE

– GUERRE DE SUCCESSION AU RHDP: HAMBAK PLACÉ SOUS SURVEILLANCE PAR TÉNÉ BIRAHIMA OUATTARA – https://youtu.be/SmaMtCg4TNA

– CRISE DE CONFIANCE AU PALAIS : HAMED BAKAYOKO MIS SUR ÉCOUTE PAR ALASSANE OUATTARA – https://youtu.be/EAPaAsm3cBk

Visionnez cette publication sur la Chris Yapi TV Officiel : https://youtu.be/-paI0U-AzF8