Côte d’Ivoire /Sonia GuiDibo- Latta , PCO , Ong Bloom nous parle de la lutte contre les violences contre les genres et du gala de charité en Décembre

L’ONG BLOOM ( fleur  en éclosion ) ORGANISE DINER GALA DE CHARITÉ  LE 7 DECMBRE  AU RADISSON BLUE  A ABIDJAN , LA DEUXIEME EDITION POUR S’OUVRIR AU MONDE.
En Côte d’Ivoire, malgré les efforts consentis par le gouvernement, en liaison avec les partenaires techniques et nanciers, ainsi que les ONG locales et internationales, nous assistons à une recrudescence des VBG suite aux crises successives, ponctuées par la pandémie à Covid 19. En 2020, nous notions déjà 5 405 cas de VBG, en 2021 : 6040 cas, 7919 cas en 2022, 5 360 cas de janvier à septembre 2023.
« Face à ces chiffres alarmants, l’ONG Bloom, à travers sa Direction du Genre a entrepris plusieurs actions de prévention et de prise en
charge depuis maintenant cinq ans (le tout sur fonds propres) » soutient -elle

Création de l’ONG  bloom par  Madame  Danielle Lidégoué Épouse CISSÉ et  Présidente du Conseil d’Administration, un travail au forceps avec un don de soi de la Présidente. Lauréate en tant qu’ambasseur de la charité, lors du gala du festi charité, le samedi 7 septembre à la salle des fêtes de l’Hotel Ivoire.

Depuis plus de 6 ans, l’ONG BLOOM est au service du bien-être de la femme et de la lutte contre les Violences Basés sur le Genre. Ce jour, nous portons à votre connaissance, le projet ambitieux qui sous-tend, l’organisation de la 2ème édition du Gala de charité : « Un soir pour une destinée » marquant la clôture de notre campagne des 16 jours d’activisme contre les VBG ( du 25 novembre au 05 décembre 2025 à Duekoue)

L’ONG Bloom qui existe depuis 2018 s’est donnée pour mission de lutter pour l’autonomisation(économique, juridique, sociale, politique,psychologique) de la femme,

afin d’influencer positivement le processus d’éradication de la pauvreté en Côte d’Ivoire et contribuer ainsi à son émergence. Conscient que l’État, à lui seul, ne
peut tout faire, Les responsables de l’ONG Bloom, en tant que membres de la société civile, ont mis en place des mécanismes d’aide aux femmes ivoiriennes, tant en milieu urbain que rural, afin defavoriser leur bien-être. Aux côtés de l’état et entant que partenaire du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE) et de l’ONU Femmes Côte d’Ivoire, l’ONG dans la mise en œuvre de ses actions sur le terrain a compris que lutter contre la pauvreté revient à lutter contre les inégalités entre
hommes et femmes.

Facteur aggravant de la pauvreté en Côte d’Ivoire, ces inégalités sont les raisons de la féminisation de la pauvreté. En effet, les femmes qui représentent 47,79% de la population ivoirienne contre 52,21%  d’hommes, sont les plus pauvres dans notre pays.
« Les pauvres sont les femmes… ». Cette réalité mondiale à laquelle ne déroge pas la Côte d’Ivoire, a fait l’objet de hautes réexions aux Nations Unies
notamment, la commission de la Condition de la Femme lors de sa quatrième session en 1996, au cours de laquelle il a été demandé aux états
membres de poser des actes forts pour endiguer le paupérisme féminin. Mieux, les états ont adopté
en 2015 aux Nations Unies, les objectifs de développement durable (ODD), constituant un appel mondial à agir pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les êtres humains vivent dans la paix et la prospérité d’ici 2030. Pour se faire, tous les états, dont la Côte
d’Ivoire, doivent parvenir à l’égalité des sexes et à autonomiser toutes les femmes et les filles (ODD5).
Pour remplir cette mission à l’horizon 2030, l’Etat de Côte d’Ivoire à travers le MFFE, a porté des actions d’envergure et développer des politiques
socioéconomiques en s’appuyant sur des organisations de la société civile telle que l’ONG Bloom.
Parler d’égalité des sexes, c’est permettre l’accession des personnes (hommes et femmes) au
contrôle de leur destinée afin qu’elles participent au processus de développement et qu’elles en tirent
profit, en marge de l’égalité des chances pour tous.
Autonomiser les femmes et les filles ne se limite pas au niveau économique. Il s’étend sur les plans :juridique, politique, social et Psychologique.
Pour aider à l’atteinte de l’ODD5 et lutter contre la pauvreté, l’ONG Bloom dans le cadre de l’autonomisation psychologique et l’égalité du Genre en Côte
d’Ivoire, a entrepris des actions de lutte contre les. Violences Basées sur le Genre (VBG) qui constituent l’une des pires formes d’inégalité des sexes et
d’atteinte à l’autonomisation, appelées Violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles perpétrés sur un individu ou un groupe d’individus en raison de leur identité de Genre. Elle prend racine dans l’inégalité des sexes et aecte plus les femmes et les lles. La Violence basée sur le Genre (VBG) révèle le statut
de subordination historique des femmes et des filles, des normes sociales, ainsi que des rôles sociaux traditionnellement associés auxn hommes et aux femmes ; ce qui constitue une atteinte grave à l’ODD5.
. Le viol
. les agressions sexuelles +(Mutilation Génitales Féminin ou MGF)
. les agressions physiques
. le mariage forcé,
. le déni de ressources ;
. les violences psychologiques.
La lutte contre les VBG consiste en des actions de prévention et de prise en charge psychologique des survivantes. Avec un score de 17,3 devant le Rwanda et l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire se hisse au sommet de l’Afrique en matière de promotion de l’égalité de genres.

Dans un élan de solidarité et de don de soi, des associations féminines du district des 18 montagnes s’expriment avec émotion face au projet de construction à Duekoué d’un centre d’acceuil, de formation pour les femmes victimes de violences basées sur le genre et de fistules utérines.

« Nous avons avons décidé de construire  ce village à Duekoué  qui est  un carrefour  pour nous rapprocher des victimes  car  elles ne peuvent pas toutes se  déplacer à Abidjan. Nos différentes équipes sur le terrain  auditionnent déjà les victimes  avant de les diriger vers nous. Les cellules gouvernementales nous envoient également certains cas. Donc nous avons besoin de beaucoup de fonds pour terminer la construction du village pour une prise en charge de ces personnes en détresse , qui ont besoin d’une oreille attentive contre la notre  d’où  l’organisation du  Gala de charité qui a pour thème Un soir pour une destinée. l  a pour objet une levée de fonds pour la poursuite des travaux de construction du village Bloom à Duékoué ; Centre
d’accueil et de transit au profit des femmes et enfants victimes de violences basées sur le Genre (VBG) et de fistules utérines.. » conclut Mme Sonia Guidibo -Latta .

le samedi 07 décembre 2024
Lieu : Radisson Blue, Abidjan Côte d’Ivoire de 18h à minuit
Nombre de participants attendus : 500 personnes.
AU PROGRAMME
Dîner – Dons – Témoignages – Prestations artistiques Ventes aux enchères – Tombola – Remise de distinc-tions.
QUALITES DES PARTICIPANTS
S.E.M Robert Beugré MAMBÉ, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ministre des Sports et
du Cadre de Vie de la République de Côte d’Ivoire.
S.E.Mme Kandia Kamissoko CAMARA, Présidente du Sénat de la République de Côte d’Ivoire.
M. Kobenan Kouassi ADJOUMANI, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et du
Développement Rural de la République de Côte d’Ivoire.
Mme Nassénéba TOURÉ, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant de Côte d’Ivoire.
Mme Françoise REMARCK, Ministre de la Culture et de la Francophonie de Côte d’Ivoire.
Présidents d’Institutions, Ambassadeurs, Organismes Internationaux,
Maires,Députés,Sénateurs,Chefs d’entreprises,Bailleurs de fonds internationaux et Partenaires financiers,
Représentants d’ONG et Associations.

BP 1741 Abidjan 04 – Cocody, Cité verdoyante
Tél.: +225 07 07 59 52 88 / +225 01 01 03 21 37
info@ongbloom.com  – www.ongbloom.com

Jean Moliere