L’ancien chef de l’Etat et fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) a rendu publique lundi son intention de créer un nouveau parti politique. Une décision soudaine mais pas si surprenante.
L’ancien président a décidé de mettre fin au bras de fer juridique qui l’oppose depuis plusieurs années à Pascal Affi N’Guessan pour le contrôle du Front populaire ivoirien (FPI). « Aujourd’hui, je suis revenu de prison, il nous faut avancer. Je propose : laissons Affi avec l’enveloppe qu’il détient. Nous allons baptiser le FPI autrement. Nous allons continuer à lutter. Le FPI, c’est nous. Nous allons changer de nom. C’est tout », a-t-il déclaré lundi 9 août à la tribune du Palais de la Culture.
Laurent Gbagbo était entouré de son vieux compagnon de route Assoa Adou et de Georges Armand Ouegnin, président du parti Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, étiquette sous laquelle les pro-Gbagbo ont été élus lors des dernières élections législatives). Pourtant convoqué, Pascal Affi N’Guessan était lui absent.
Président de la branche du FPI reconnue par la justice ivoirienne, il avait longtemps contesté la légitimité de l’ancien chef de l’État Laurent Gbagbo a en reprendre les rênes. L’ex-Premier ministre avait ensuite tenté de poser des conditions, auxquelles Laurent Gbagbo n’avait cependant pas souhaité accéder.
Rendez-vous manqué entre Gbagbo et Affi N’Guessan
JA