Depuis Paris, le président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Tidjane Thiam, s’est adressé aux Ivoiriens hier mercredi 10 juin 2025, dans un discours marqué par les tensions politiques à l’approche de l’élection présidentielle. Alors que plusieurs figures majeures de l’opposition, dont lui-même, ont vu leurs candidatures rejetées par la Commission Électorale Indépendante (CEI), Thiam a livré une analyse critique de la situation politique actuelle.
Un discours de résistance et d’espoir
S’exprimant devant des militants et sympathisants, l’ancien patron du Crédit Suisse s’est montré combatif :
> « Je me nourris de l’adversité et je reste optimiste pour les combats à venir. »
Il a vivement critiqué la gouvernance du régime actuel :
> « Le principal défaut du président Ouattara, ce sont les valeurs. Les libertés fondamentales et les droits humains sont en régression. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est perçue comme une dictature. Je ne fais que dire des faits. On nous reproche de parler parce qu’on empêche certains de voler en paix. »
Menaces et pression politique
Thiam a également évoqué des actes d’intimidation, notamment à l’encontre de sa chargée de protocole, et dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de prise de contrôle du PDCI par le pouvoir :
> « On nous fait chanter ! »
Économie, justice et exclusion
L’économie ivoirienne a aussi été au cœur de son intervention :
> « Sous le PDCI, la Côte d’Ivoire était classée 125e au monde. Aujourd’hui, nous sommes 166e. Il faut un environnement propice à la croissance des petites entreprises et soutenir les entreprises locales. »
Il s’est défendu face aux accusations portées contre lui :
> « On m’accuse d’être putschiste, de faux et usage de faux, mais je n’ai de sang d’aucun Ivoirien sur les mains. »
Thiam a dénoncé un système de gouvernance kleptocratique :
> « La corruption est un crime avec des victimes. Nous sommes désormais sur la liste grise des pays les plus corrompus. »
Appel à la réconciliation et au respect
Sur la question de la réconciliation, il a fustigé ce qu’il qualifie d’exclusion généralisée :
> « Il y a des limites à la violence verbale. Voir un ministre insulter ma mère ou remettre en question sa généalogie, c’est inadmissible. La xénophobie n’a pas sa place ici. Je suis fatigué de recevoir des leçons d’houphouétisme de ceux qui n’ont jamais vu Houphouët. »
Une vision pour l’avenir
En conclusion, Tidjane Thiam a réaffirmé sa volonté de diriger la Côte d’Ivoire pour améliorer les conditions de vie, réformer la justice, créer des emplois pour les jeunes et les femmes, et bâtir des institutions fortes et justes.
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Kwaman de Bonnie
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