L’actuelle crise politique en Côte d’Ivoire jette une lumière crue sur celle de 2010 et le narratif officiel la concernant. Ce récit fabriqué, auquel croient encore des gens sérieux, est résumé par une formule répétée par les médias : la crise de 2010 est « née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara ». D’où vient cette phrase ? D’un communiqué de l’Elysée.
La situation préoccupante qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire jette une lumière crue sur la crise de 2010 et sur le narratif officiel de l’époque, auquel croient encore des gens sérieux (cf. des articles de presse et des travaux universitaires).
Le déroulement de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier présente en effet des similitudes frappantes avec celui de la présidentielle de 2010 : comme il y a dix ans, la Commission électorale indépendante a livré des résultats provisoires fantaisistes (le Parti de la gauche européenne, dont sont entre autres membres le Parti communiste français, Die Linke et Syriza, parle de « farce électorale ») MEDIAPART
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