Une affaire hors norme qui traduit jusqu’à où l’être humain peut pousser le bouchon au point d’en arriver aux frontières de la folie.
Cependant cette situation résulte du manque de moyens financiers et de l’ignorance accrue de certains parents.
En effet, une fois le bébé décède, des actions sont entreprises pour déposer le corps à la morgue où les parents doivent remplir des formalités d’usage et s’acquitter d’un certaine somme avant de récupérer le corps.
A défaut d’argent, les parents n’auront plus l’occasion de revoir le corps de leur bébé, la suite, les services de la morgue s’en chargent.
C’est justement à ce niveau que le business se produit, et ce à l’insu des parents.
Selon le témoignage que j’ai personnellement reçu d’une femme dont les initiales K.T qui venait de perdre son bébé lors d’un accouchement au CHU de Treichville,
a affirmé qu’étant dans l’impossibilité de s’acquitter de la somme de 35000f CFA que lui exigeaient les services de la morgue n’a pu voir le corps de son bébé, cependant elle a tenu à savoir exactement où se trouvait le corps de son bébé.
Malheureusement cette demande a été sans suite.
Un autre témoignage qui suscite bien des inquiétudes est celui d’un agent des services de la morgue qui a carrément refusé de m’informer du lieu d’inhumation des bébés morts dont les parents n’arrivent pas à d’acquitter des montants exigés par les services de la morgue.
Tous ces témoignages recueillis viennent corroborer bel et bien l’existence de ce business autour des corps de bébés morts dont a parlé le confrère de « l’Inter ».
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