23 avril 2024
Paris - France
POLITIQUE

Charles Banny sort de son silence et répond à Bictogo : « Voici là où le bât blesse dans tes propos »

Charles Konan Banny est sorti de son silence, ce mercredi 14 juillet 2021, pour apporter la réplique à Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP et vice-président de l’Assemblée nationale.

« Oui jeune frère tu as entièrement raison. Mais là où le bât blesse dans tes propos c’est que tu refuses de façon catégorique et péremptoire tout dialogue, en d’autres termes tu fermes toute possibilité à nos concitoyens et à nous tous de nous parler pour se dire les vérités, toutes les vérités alors que comme le même Laurent Gbagbo le dit ”la vérité soigne et guérit”, a déclaré Charles Konan Banny, dans une contribution publiée sur sa page officielle Facebook et reprise en ligne par certains médias.

« Le couple Laurent Gbagbo et Henri Konan BEDIE est une alliance de dupes qui peine à trouver un projet convenable au-delà de ce que le RHDP fait déjà pour les ivoiriens. », avait déclaré Adama Bictogo, avant de rejeter la proposition de dialogue inclusif fait par Henri Konan Bédié.

« Nous ne sommes plus en 2010, nous sommes en 2021. Il faut que la magnanimité affichée du Président Alassane Ouattara ne s’apparente pas à de la faiblesse. Nous avons du respect pour les anciens chefs d’Etats qu’ils ont été, nous leur demandons de respecter le Président de la République, Alassane Ouattara. Rien ne s’imposera à lui et encore moins au RHDP. Nous n’avons pas besoin de dialogue national car les institutions fonctionnent. Notamment l’Assemblée nationale. Nous ne sommes pas en crise. Le tout n’est pas de venir faire une foire », avait déclaré Bictogo.

« En effet, nous ne pourrions sortir de cette longue crise et ne pouvons prétendre sérieusement aller à la réconciliation nationale pour une cohésion sociale sans catharsis, nous devrons éviter la simple cautérisation », a répondu Banny.

« C’est là le fil rouge et la philosophie qui a guidé la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation pendant trois ans. Cette Commission a travaillé pour savoir que s’est-il passé en Côte d’Ivoire, comment avons-nous pu rompre le consensus houphouétien, comment avons-nous pu abandonner le dialogue, l’arme des forts, qui enrichit pour prendre les armes à feu qui tuent, les armes verbales qui blessent, qui a fait quoi et pourquoi ? », s’est interrogé l’ancien premier ministre.

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