Un mystérieux commando a attaqué mercredi 8 janvier au soir le palais présidentiel tchadien à N’Djamena, faisant au moins un mort et trois blessés parmi les gardes, dont deux dans un état grave. 18 des 24 assaillants ont été tués, selon le gouvernement qui a évoqué une attaque de « pied nickelés » drogués et alcoolisés.
Le gouvernement tchadien assure mercredi soir que la situation est « sous contrôle » après que des coups de feu ont retenti à N’Djamena.
Au Tchad, le palais présidentiel à N’Djamena a été la cible, mercredi 8 janvier au soir, d’une attaque qui a fait 19 morts, a annoncé le gouvernement. Un commando, lourdement armé, de 24 personnes est à l’origine de cette opération, selon Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement tchadien et ministre des Affaires étrangères. « Il y a eu 18 morts et 6 blessés » du côté des assaillants, a-t-il précisé à l’AFP. « Nous déplorons un mort, trois blessés dont un grièvement », a-t-il ajouté.
Des tirs nourris ont été entendus dès 19h45 (heure locale, identique à celle de Paris) dans la capitale, près de la présidence, ont constaté des journalistes de l’AFP, ainsi que des habitants contactés par l’agence Reuters et le journal Jeune Afrique(Nouvelle fenêtre). Selon plusieurs sources sécuritaires, un commando armé a attaqué l’intérieur du palais présidentiel avant d’être maîtrisé par la garde présidentielle.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, a assuré, dans une vidéo publiée dans la soirée sur Facebook(Nouvelle fenêtre), que la situation était « sous contrôle » après « un petit incident ». Le ministre, qui s’exprimait arme à la ceinture et entouré de soldats depuis le palais présidentiel, n’a pas donné plus de précisions sur les auteurs et la nature de l’attaque, dans son message destiné à rassurer la population.
Ces tirs ont eu lieu quelques heures après la visite à N’Djamena du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a eu plusieurs entretiens avec des dirigeants tchadiens, dont un à la présidence avec le chef de l’Etat Mahamat Idriss Déby Itno.
AFP
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