Au Sénégal, la Cour suprême confirme la condamnation d’Ousmane Sonko pour diffamation
Le FMI suspend sa décision à la remise d’un nouvel inventaire sur la dette publique. En effet, l’institution internationale estime que le rapport de la Cour des comptes sénégalaise est incomplet. Coulisses.
Condamnation confirmée pour Ousmane Sonko
Définitif. La décision rendue par la Cour suprême de Dakar le 1er juillet dernier, qui confirme la condamnation pour diffamation à six mois de prison avec sursis et 200 millions de F CFA de dommages et intérêts d’Ousmane Sonko, vient clore une affaire qui a coûté au leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) sa participation à l’élection présidentielle de 2024, en le rendant inéligible pour cinq ans.
Dans ce dossier, l’actuel Premier ministre était opposé à l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, qu’il avait accusé de détournement de fonds publics sans pouvoir fournir de preuves de ses dires. La dernière audience a eu lieu dans « une ambiance à des années-lumière de l’agitation qui entourait généralement les audiences de l’ancien opposant, avant l’arrivée de son parti au pouvoir », note Marième Soumaré, journaliste pour Jeune Afrique à Dakar.
Le pays le plus endetté. C’est sur un autre front que Sonko et le président Diomaye Faye doivent à présent unir leurs forces, alors qu’un rapport de la banque britannique Barclays vient de réévaluer la dette du Sénégal à 119 % du PIB. Un verdict d’une autre nature qui va « encore compliquer les discussions avec le FMI […] qui poursuit son misreporting, cette procédure déclenchée à la suite des révélations de la dette cachée de 7 milliards de dollars », explique Thaïs Brouck.
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