neeon Blog INTERNATIONAL AFRIQUE Union Africaine : le Sénégal va assurer la présidence en 2022-2023 , le Président Macky Sall donne déjà le ton
AFRIQUE INTERNATIONAL

Union Africaine : le Sénégal va assurer la présidence en 2022-2023 , le Président Macky Sall donne déjà le ton

«Nous ne pouvons pas accepter les coups d’État», la fermeté du président sénégal SEM. Macky Sall.

Le sénégal qui est devenu en quelques années un pôle  économique très attractif   de l’Afrique grâce à la diversification  de ses investissements  de ses partenaires  grâce au dynamisme voire la politique volontariste de son Président .

Donc c’est à juste titre que le Sénégal va assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) à partir de février 2022 jusqu’en 2023, annonce la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

« Je me réjouis des conclusions du Sommet extraordinaire de la Cedeao de ce jour (2 février). Le Sénégal a été endossé comme candidat unique pour occuper le poste de Président en exercice de l’Union Africaine sous réserve à la CEDEOA », écrit sur son compté Twitter le président sénégalais Macky Sall.

Le prochain sommet de l’UA prévu les 6 et 7 février 2021, le chef de l’Etat Sud-africain Cyril Ramaphosa, président en exercice, sera succédé par le président de la République démocratique du Congo (RDC) Felix Tchisekedi à la tête de l’institution. Un an après, Macky Sall succédera à Tchisekedi.

Le  Président se montre pragmatique et visionnaire pour l’Afrique. Voici ses propos tenus sur  Rfi.

La fragile inquiétante sécurité de l’Afrique

Hélas, je partage ses inquiétudes, au plan de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, le continent est aujourd’hui métastasé, d’abord dans le Sahel, dans le Bassin du Lac Tchad, Boko Haram, dans la corne de l’Afrique, en Centrafrique et même au Mozambique, et plus grave aujourd’hui, la lutte du Sahel est en train d’atteindre la côte océanique. Alors si l’on considère donc les conflits intérieurs, les coups d’Etat en Afrique de l’Ouest, nous avons deux pays qui ont été frappés, le Mali, la Guinée, en plus ce qui se passe au Soudan, la crise en Ethiopie, on voit qu’il y a quand même un tableau assez préoccupant.

 La crainte de la menace jihadiste , le Sénégal une cible?

Vous savez, mon pays comme tous les autres pays sont des cibles, mais nous sommes préparés à faire face quoi que cela puisse nous coûter.

Des tentatives d’attentat déjouées sur le sol sénégalais ?

Non, des attentats non, je ne dirais pas ça, il y a parfois des fausses alertes, mais ce qui est sûr, c’est que nous saurons être résiliants pour défendre notre territoire national.

Au   Mali, l’implantation de la société de sécurité russe Wagner,

La sécurité se défend au niveau des États, ça c’est un principe. Mais il est clair que l’apparition d’une société privée va compliquer la situation du Mali. Le risque c’est de voir partir les forces françaises déjà, les forces européennes, c’est de voir aussi peut-être d’autres mesures prises, ce qui va entrainer nécessairement une dégradation très grave de la situation dans le Sahel.

 Les autorités maliennes de transition ont déjà indiqué que les élections de février seraient reportées.

Nous, nous disons que c’est en février les élections, s’ils nous donnent des arguments qui tiennent la route, nous devons pouvoir les accepter, si ils ne donnent pas d’arguments, nous en tirerons les conséquences, nous ne pouvons pas accepter que dans cette partie de l’Afrique des militaires prennent le pouvoir par les armes, ça ce n’est pas acceptable.

Le débat sur les mandats présidentiels agite aussi la classe politique sénégalaise.

Ce débat, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés, ce qui est sûr c’est que je ne ferai jamais un acte qui soit anti-démocratique ou anticonstitutionnel. Maintenant je déciderai de parler quand le moment sera venu, pas maintenant, parce que si je dis « oui je veux être candidat » le débat va enfler, on ne va plus travailler, et donc il y aura de la matière pour les spécialistes de la manipulation, de l’agitation, si je dis « non », dans mon propre camp vous savez les gens ne travailleront plus non plus, tout le monde sera dans une dynamique tout de suite de se préparer pour l’élection, or, j’ai un mandat à exercer, je dois travailler pour le Sénégal donc je ne peux pas à trois ans, quatre ans de l’échéance satisfaire simplement la curiosité de ceux qui n’ont de centre d’intérêt que l’élection, ils attendront le moment que j’ai choisi ou le moment en tout cas pendant lequel ce débat va être inévitable.

Aujourd’hui c’est plutôt oui ou plutôt non ?

Non, aujourd’hui il n’y a pas de réponse, aujourd’hui c’est le travail.

Rétablissement  du poste de Premier ministre .

Je ne le pense pas, moi j’avais voulu en 2019 tester la gouvernance directe, aujourd’hui avec le recul et avec mes charges qui vont arriver et ce mandat de l’Union africaine, je compte le prendre à bras-le-corps, il va beaucoup me prendre de temps donc un Premier ministre dans ces conditions me parait être tout à fait rationnel.

le  moment de  sa nomination 

Il sera nommé après les locales.

Le choix est fait. 

Certainement, dans la tête, mais vous savez tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait.

Rewrite JM

Quitter la version mobile