Home INTERNATIONAL EUROPE Sept ans de prison requis contre Sarkozy : «Une quête effrénée» pour «des financements nécessaires à la satisfaction de ses ambitions politiques dévorantes»
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Sept ans de prison requis contre Sarkozy : «Une quête effrénée» pour «des financements nécessaires à la satisfaction de ses ambitions politiques dévorantes»

Nicolas Sarkozy a dénoncé « l’outrance de la peine réclamée » par les procureurs, qui l’ont dépeint en « commanditaire » d’un pacte de corruption « inconcevable, inouï, indécent » noué avec l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi. Des peines de prison ont aussi été requises contre Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth.
Le parquet financier a demandé une lourde peine d’emprisonnement à l’encontre de l’ancien président de la République, « compte tenu de la gravité des faits »

L’ex-chef de l’Etat « a contesté les faits et ne semble pas prendre la mesure de la gravité des atteintes », a estimé l’accusation. Les trois procureurs financiers ont déjà demandé au tribunal mardi et mercredi de reconnaître l’ancien chef de l’Etat coupable de tous les délits pour lesquels il est jugé depuis le 6 janvier : corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs.

Prison requise à l’encontre de Guéant et Hortefeux

Contre ses anciens ministres et « hommes de main » Claude Guéant et Brice Hortefeux, l’accusation a demandé des peines de respectivement six et trois ans de prison, assorties d’une amende, estimant qu’ils l’avaient aidé à « nouer » un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu’il finance sa campagne présidentielle 2007.

Dans un communiqué publié sur X, Nicolas Sarkozy a dénoncé « l’outrance de la peine réclamée ». « Le Parquet national financier persiste depuis 13 ans à essayer par tous les moyens possibles de prouver ma culpabilité dans l’affaire du prétendu financement libyen. Aucun des faits mis à jour et soulignés par ma défense durant l’audience devant le tribunal correctionnel ne pouvait ébranler ce postulat idéologique de base », a déclaré l’ancien président.

Jean Moliere / AFP

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