Pour une fois , la diaspora ivoirienne et la presse n’ont reçu ni un homme politique ni un acteur culturel mais un président de club tel le sporting club de Gagnoa, l’homme d’affaires Tommy Nikos Tayoro ,qui est un club mythique la région du Goh ( celle de Didier Drogba, Basile Bolly , Gadji Celi , Kader Keita, Franck Kessié , Serge Aurier, Max Alain Gradel, …….. et l’emblématique Seri Mogador fondateur de L’Africa sports d’Abidjan ) ..avec son fan club à paris 08 aux salons Hoche le 19 juillet 2025.
Le PCA ,Tommy Nykos Tayoro en Homme d’Affaires averti et accompli « Si vous vous êtes renseigné sur tout ce que j’ai pu accomplir dans le domaine de mes affaires par la grâce de Dieu, moi jeune ivoirien issu de la diaspora …donc si vous savez tout ça de moi, vous allez comprendre que si aujourd’hui je suis à la tête du Sporting club de Gagnoa c’est pas pour être un club local. Etre fort chez soi, gagner le titre national, une coupe africaine et pourquoi le championnat du monde des clubs. Voici notre projet avec le Sporting club. » Donner au Sporting club sa renommée d’antan comme en 1976, l’année au cours de laquelle l’équipe a plané sur le football ivoirien en étant champion de Cote d’Ivoire, voici en résumé le projet du milliardaire ivoiro-franco-djiboutien.
De nombreux artistes comme Janydia Téti, la grande Elisabeth Zanhouo, l’inusable Savan Alla, l’étoile montante Sly De Sly et le monument Gadji Celi ont donné un rayonnement pétillant et international à ce show de retrouvailles par des prestations artistiques qui ont satisfait les papilles gustatives des mélomanes.
Pour le clou de la soirée ,le Président du SC de Gagnoa a dévoilé un pan de ses projets face à la presse.
Armand Iré (Média citoyen) : Vous avez récupéré le Sporting Club de Gagnoa. Est-ce uniquement pour en faire un club local ou envisagez-vous un avenir international, comme une participation à la Coupe du monde des clubs ? Quel est votre projet ?
Tommy Nykoss Tayoro : Merci à vous. Si vous vous êtes renseigné sur moi et ce que j’ai pu accomplir dans mes affaires, par la grâce de Dieu, vous comprendrez que je suis un jeune Ivoirien issu de la diaspora. Et j’ai énormément de respect pour vous tous, parce que vivre en Europe, c’est déjà un défi en soi.
Si je suis aujourd’hui à la tête du Sporting Club de Gagnoa, ce n’est pas pour rester un simple club local. Mon ambition, c’est de gagner des titres : champion de Côte d’Ivoire, Coupe de Côte d’Ivoire, compétitions africaines et pourquoi pas la Coupe du monde des clubs. Pour moi, c’est naturel.
Willy Gnakou (RTI/NCI) : Vous nous avez conviés à une belle soirée, mais sans vraiment expliquer la raison de votre présence ici ?
Tommy Nykoss Tayoro : C’est une lourde responsabilité que d’être à la tête du Sporting. C’est une institution, c’est quelque chose de grand. Il y a eu de grands présidents, de grands joueurs. Ce n’est pas une tâche facile. Mais je suis un homme de défi. Et comme on parle de Gagnoa, qui est la ville natale de mes grands-parents et de mon père, je me sens investi de cette mission. Je ne pouvais que relever ce défi.
Junior Gnapié (Abidjan4all.net) : Quel est votre regard sur la gestion du football local et vos efforts pour professionnaliser le football ivoirien ? Et suivez-vous le modèle Motsepe, comme certains le pensent ?
Tommy Nykoss Tayoro : Très bonnes questions. Vous avez évoqué la CAF et la FIF. Pour la FIF, je n’ai pas d’autre objectif que réussir dans le championnat ivoirien, passer de la D2 à la D1. Ce n’est pas facile. J’ai hérité d’une équipe existante de l’ancien président M. Gadji. La preuve, on n’est pas monté.
Mais cette année, je suis prêt à relever le défi. Je fais confiance aux dirigeants actuels de la FIF.
Concernant la professionnalisation, vous avez parlé de Motsepe. J’ai un frère, Siaka Tiéné, qui a joué dans un de ses clubs. C’est quelqu’un qui fait beaucoup de choses à la CAF, qui nous sert beaucoup, nous en tant qu’Africains. Mais mon modèle, ce serait plutôt Moïse Katumbi avec le TP Mazembe. Il a mis les moyens, la volonté. Je m’en inspire beaucoup.
Mais je respecte les deux en tant que grands frères. Je m’appuie beaucoup sur leurs performances pour pouvoir avancer. Et c’est ce que je m’efforce de faire.
Tibet Kipré (Event New TV) : Avec votre surface financière et les moyens mis, notamment l’arrivée de Bernard Casoni, pourquoi le Sporting n’est-il pas monté ? Et que s’est-il passé avec votre comité directeur qui a démissionné ?
Tommy Nykoss Tayoro : Ça prouve que ce n’est pas juste une histoire de moyens. Ce n’est pas aussi simple que ça. J’ai hérité d’une équipe, j’ai trouvé une opportunité en lien avec mes convictions.
Sur la démission du comité directeur, je préfère ne pas revenir là-dessus ce soir, c’est un jour de fête.
Cette saison, on a fait les choses autrement : on a restructuré le club en profondeur. On a changé d’entraîneur – Bernard Casoni est parti, Franck Dumas est arrivé il y a trois semaines, avec l’ex-coach du FC Baffin en adjoint. J’avais même préparé une vidéo avec les nouveaux joueurs, mais elle n’a pas pu être diffusée.
Cette année, nous n’avons aucune circonstance atténuante. Nous devons monter en D1. Et on en reparlera après, une fois le défi relevé.
Ce fut une belle communion de toute la diaspora ivoirienne et africaine mais nous sommes un peu restés sur notre faim car toutes les questions n’ont pas été abordées à cause du timing trop serré telle la formation formation .Car un grand club doit mettre l’accent sur la formation pour injecter un sang neuf dans l’équipe première voire sortir de jeunes pépites. Compte tenu de l’hygiène de vie des joueurs en Afrique et leurs (âges), ne peuvent faire une saison complète. D’où la nécessité d’avoir une profondeur de banc pour de perspectives meilleures.
.Félicitations aux socios , au comite d’organisation dirigé par Hortense Ito , Céline Boly , Florian Abié, Ephrem Kobri Boda et supervisé par Brigitte Kuyo. Ce genre de retrouvailles la diaspora africaine en redemande.
Jean Moliere
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