25 avril 2024
Paris - France
CULTURE

Paris: La musique ivoirienne est en deuil, Justin Stanislas s’en est allé justement

L’artiste Justin Stanislas est décédé cet après-midi à 15h dans un hôpital parisien.

L’annonce du décès de l’artiste Justin Stanislas est tombée comme un couperet pour le monde musical et pour les fans .

Un homme au grand cœur, homme de foi ,discret, courtois, avenant, sociable . Un grand artiste qui a signé des tubes avec une voix singulière qui a traversé le temps et des générations.
Il reste une bibliothèque musicale avec des réalisations pluridimensionnelles.

Musique : 45 ans de décibels pour Justin Stanislas ! .45 ans de carrière : L’artiste Justin Stanislas se célèbre

Justin Rabet Stanislas, surnommé par ses fans J.R, artiste-chanteur et instrumentiste ivoirien établi en France depuis une quarantaine d’années, est rentré au bercail, le vendredi 11 juillet, dans le cadre de la célébration de ses 45 années de carrière musicale. Dont le clou est un concert live acoustique qui aura lieu  le samedi 26 juillet  à l’espace La Geolliette à la Riviera Golf dans la commune de Cocody, non loin de l’ambassade des Etats-Unis.

Cette célébration est placée sous le parrainage d’honneur de Niamien N’goran, inspecteur général d’Etat ;  le  parrainage de  Dosso Moussa, ministre d’Etat ; le patronage du ministre de tutelle, Maurice Bandaman, et la présidence du Pr Alphonse Djédjé Mady, président du conseil   régional du Haut-Sassandra.   Tous les artistes seront également au rendez-vous pour honorer, comme ce fut le cas pour le lancement des festivités des noces vermeil du crooner, récemment,  à Paris, l’un des

doyens de la musique en activité ivoirienne

L’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci) présidée par Ken Adamo, justement, organise, à cet effet, ce lundi 14 juillet, à 18 heures au Restaurant Les Champs Elysées, sis à Cocody les Deux-Plateaux, une conférence de presse pour donner les détails de cet anniversaire. Et, la diaspora musicale ivoirienne de Paris, sous la houlette de son épouse, la mécène affectueusement appelée par les artistes, «La marraine de Clignancourt», entend jouer sa partition sur les bords de la lagune Ebrié, comme elle l’a fait sur les rives de la Seine.

Parolier hors-pair, Justin Stanislas dit «Ato Bidy» débute dans la musique au Liberia, avant de s’illustrer en Côte d’Ivoire avec sa chanson, «Atomoly – Glacé», qui contribuera à sa renommée en Afrique de l’ouest en 1970/71.

 

Lors d’une soirée des étudiants ivoiriens à Paris (France), Justin Stanislas est repéré par un membre du label Philips. Et c’est ainsi qu’il réalisera son premier opus, «Gnia Yohou», en 1972. Suivront deux autres albums (toujours  chez Philips), «Adji ama yéré» et «Kanon Bra», avant qu’il ne décide, en 1979, de créer son propre label, Zomadre Production. Le succès engendré par ses albums, notamment, «Agbanémi» et «Daloa», et les divers galas, l’amènent à rencontrer Robert Nahounou Koré alias Ronako  qui l’aidera à réaliser le disque d’anthologie,«Hommage à Ernesto Djédjé», à Dallas aux Etats-Unis en 1983. Arborant alors un look de cow-boy ou de pétrolier texan, à l’image du personnage de la mythique série télévisée «Dallas», J.R Ewing interprété par Larry Hagman. D’où son surnom de J.R, mais aussi, qui s’inspire des initiales de Justin Rabet.

Sa rencontre, au début des années 1990, avec Yvonne Bidy Wassia Rabet dite «La marraine de Clignancourt», sera déterminante. Ensemble, ils fondent le label Stanyvo Production qui sortira des albums comme «Drébablini», «Phénix» ou encore «Le retour de Phénix» (2010).

Merci pour ces mélodies dont Dieu seul t’en avait donné le talent.
Repose en paix dans le sein d’Abrahm .

Nos condoléances les plus attristées à sa famille biologique et surtout à sa veuve la marraine de Clignancourt et à ses enfants. Nos pensées vont aussi à l’endroit des artistes ivoiriens et africains.`

Jean Molière

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