Le groupe al-Chebab, lié à l’État islamique, a investi cette ville de 50.000 âmes où siège un vaste projet gazier du groupe Total
Il y a peu encore, l’espoir de voir se réduire l’activité djihadiste au nord du Mozambique était papable. L’attaque contre Palma, une petite ville proche de la frontière tanzanienne l’a fait voler en éclats.
L’assaut lancé mercredi par probablement plusieurs centaines de miliciens qui étaient toujours en cours lundi après-midi, aurait fait «plusieurs dizaines de victimes» selon un porte-parole de l’armée mozambicaine. Un bilan vague, qui reste très en dessous de la réalité et de la terreur qui s’est abattue sur la ville. Selon Lionel Dyke, un ancien officier sud-africain à la tête d’une compagnie de sécurité privée, le Dyck Advisory Group (DAG), opérant sur place «les rues et les plages sont parsemées de corps». Une violence, marque d’Ansar al-Sunna, plus souvent simplement appelé al-Chebab. Ce groupe, lié à l’État islamique, essentiellement composé de Mozambicains, est actif dans la province de Cabo Delgado depuis 2017.
Après dix ans de guerre, Bachar el-Assad règne toujours sur une Syrie en ruines
La quasi-totalité de la ville aurait pris la fuite dans un vaste chaos,