‘’Le chef de l’Etat ne badinait pas quand il disait vouloir rendre le quotidien des Sénégalais plus supportable. Dans le budget 2023 du ministère du Commerce, 100 milliards de francs CFA sont consacrés [à la subvention] des denrées de première nécessité’’, déclare L’Observateur.
Les douanes et la Fédération sénégalaise de football s’opposent à la vente des maillots de l’équipe nationale du Sénégal, selon WalfQuotidien.
Les dirigeants du football national et les douaniers font valoir que les maillots en question sont de contrefaçon. Malgré cela, ils ‘’inondent déjà le marché’’, selon WalfQuotidien.
‘’L’interdiction de la vente des maillots de l’équipe nationale a mis les commerçants du marché de Colobane dans tous leurs états. Face à la presse, hier, ils ont jugé ‘illégale’ la décision de la Fédération sénégalaise de football’’, rapporte-t-il.
Bés Bi Le Jour pose une ‘’équation à mille inconnues’’, qui concerne l’arrière gauche sénégalais Saliou Ciss. Cet ‘’élément central de l’équipe du Sénégal lors du sacre au Cameroun (le triomphe des Lions du Sénégal à la Coupe d’Afrique des nations, en février dernier) peine à trouver [un club] depuis la fin de son contrat avec Nancy, en deuxième division française’’, rappelle-t-il.
‘’C’est au moment où il a fini de mettre tout le monde d’accord que sa situation vient semer le doute’’, ajoute Bés Bi Le Jour, concernant Ciss, se demandant si Aliou Cissé, le sélectionneur national, va le faire jouer la Coupe du monde 2022 ou pas.
A cause de leur patronyme, certains Sénégalais subissent des ‘’tracasseries administratives au Sénégal’’, lorsqu’ils vont à la recherche d’une pièce d’état civil, révèle L’As.
‘’Au Sénégal, certains patronymes peuvent être lourds à porter (…) Se procurer un papier administratif est un véritable parcours du combattant’’ pour certains Sénégalais, ajoute-t-il, dénonçant cette ‘’inacceptable stigmatisation’’.
L’As pose la question de savoir si on ‘’peut encourager cette stigmatisation au moment où l’unité africaine est chantée un peu partout sur le continent’’.
‘’Quel destin pour Aliou Sall ?’’ s’interroge EnQuête. ‘’Depuis le fameux [article] de la BBC en 2019, son nom ne fait plus tant que cela le buzz’’, ajoute le journal.
Il fait allusion à une enquête journalistique révélant un scandale de corruption en lien avec des contrats pétroliers et concernant l’ancien directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) du Sénégal et ex-maire de Guédiawaye (ouest). Aliou Sall avait nié les faits rapportés par la BBC et avait démissionné de son poste de directeur général de la CDC.
‘’Mais les apparences, en politique, peuvent être trompeuses. Sans doute faudra-t-il compter avec lui dans les prochains mois, car tout discret qu’il est, Aliou Sall ne manque [pas] de courage, encore moins d’ambitions’’, commente EnQuête.
Indemnisation
Sud Quotidien annonce que le groupe parlementaire Wallu Sénégal, dominé par le PDS, le parti politique d’Abdoulaye Wade, exige que le nouveau Premier ministre, Amadou Ba, fasse sa déclaration de politique générale devant les députés, avant l’examen du projet de loi de finances 2023.
‘’Il ne doit pas y avoir d’examen et de vote du budget sans, au préalable, la déclaration de politique générale du Premier ministre’’, écrit Vox Populi en citant les dirigeants de Wallu Sénégal.
Les familles des soldats sénégalais disparus dans un crash survenu en 1991 continuent à réclamer leur indemnisation aux autorités sénégalaises, selon Le Quotidien.
‘’Si les conclusions de la commission chargée d’étudier la question sont sur la table du chef de l’Etat depuis plus d’un an, les survivants et les familles [des victimes du crash] sont las d’attendre’’, lit-on dans le journal.
‘’Le président Sall est appelé à vider cette question, qui a fait l’objet de plusieurs concertations’’, ajoute Le Quotidien.
Libération s’est intéressé au projet de dépollution de la baie de Hann, qui ‘’tarde à être effectif’’.
‘’Les travaux vont être livrés en 2024’’, assure Alassane Dieng, le coordonnateur du projet de dépollution de cette baie de 15 kilomètres située à Dakar.
‘’L’Etat devrait (…) délocaliser tous ces gens qui habitent aux alentours de la baie de Hann’’, déclare l’environnementaliste Bassirou Ndiaye, un ancien coordonnateur du projet de dépollution.
Selon Le Soleil, le Maroc a offert 25.000 tonnes d’engrais au Sénégal. Des engrais destinés aux ‘’petits producteurs, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité alimentaire’’, précise le journal.
JM