22 octobre 2025
Paris - France
ECONOMIE

Les chroniques de la participation citoyenne: Il faut transformer, encore transformer, toujours transformer. Rien n’est plus dangereux pour un peuple que de s’endormir dans ses habitudes.

Il faut transformer, encore transformer, toujours transformer.
Non par effet de mode, mais parce que le Sénégal étouffe dans ses certitudes.
Nous avons trop longtemps confondu stabilité et immobilisme, paix et silence, expérience et routine.
La transformation n’est plus un slogan : c’est une urgence historique, une nécessité vitale, une révolution tranquille qui doit traverser nos institutions, nos mentalités et nos cœurs.
I. Transformer, c’est refuser la fatalité
Le peuple sénégalais n’est pas condamné à tourner en rond dans le cercle vicieux des promesses trahies.
Transformer, c’est dire non à l’habitude, non à la résignation, non à l’imposture.
C’est accepter le risque du neuf, la douleur du changement, le prix du progrès.
Comme l’écrivait Nietzsche : « Il faut porter en soi un chaos pour mettre au monde une étoile dansante. »
Le chaos, c’est celui d’un peuple qui s’éveille, qui remet tout en question pour renaître.
La transformation commence par une déconstruction lucide : oser dire que ce qui a échoué doit cesser, que ce qui a trahi doit partir, que ce qui a endormi doit être réveillé.
II. Transformer, c’est rompre avec le confort du statu quo
Les adversaires du changement sont nombreux :
les rentiers du pouvoir, les profiteurs de la corruption, les nostalgiques du vieux système.
Ils brandissent la peur du désordre, alors qu’ils sont les véritables artisans du désastre.
Ils parlent de stabilité, mais ils vivent du déséquilibre.
Ils défendent la continuité, parce qu’ils savent que la transformation les démasque.
Or, comme le disait Aimé Césaire : « Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. »
Nous n’avons pas besoin de réparer une civilisation épuisée : nous devons la refonder.
Il faut transformer l’État pour qu’il serve, et non pour qu’il se serve.
Transformer la politique pour qu’elle élève, et non qu’elle dévore.
Transformer l’économie pour qu’elle produise, et non qu’elle ponctionne.
III. Transformer, c’est une bataille de sens
La transformation n’est pas une opération technique : c’est une guerre des valeurs.
Elle oppose la vérité au mensonge, le mérite au piston, la solidarité à l’égoïsme, le travail à la rente.
C’est une bataille culturelle : celle de l’intelligence contre la médiocrité organisée.
Transformer, encore transformer, toujours transformer,
c’est refuser la société du court terme et du bruit médiatique,
pour bâtir une société du sens, du service et du savoir.
Comme le disait Cheikh Anta Diop : « Un peuple qui ne se transforme pas, qui ne s’organise pas, meurt lentement dans l’histoire. »
IV. Transformer, c’est aussi se transformer soi-même
Il n’y aura pas de transformation nationale sans transformation intérieure.
Chacun de nous porte une part de la lourdeur du système qu’il dénonce.
Changer le Sénégal, c’est d’abord changer notre rapport au travail, à la vérité, à la responsabilité.
La vraie révolution commence dans le miroir.
Car, comme le rappelait Gandhi : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans le monde. »
Transformer, c’est apprendre à servir au lieu de dominer, à partager au lieu d’accaparer, à écouter au lieu d’imposer.
C’est passer de la plainte à la construction, du verbe à l’action, de la peur à la foi.
V. Transformer, encore et toujours : un devoir de génération
Chaque génération a une mission.
La nôtre n’est pas de perpétuer l’ordre ancien, mais de le dépasser.
Il ne s’agit plus de gérer l’existant, mais d’inventer l’avenir.
Le Sénégal de demain ne se bâtira pas avec les recettes d’hier.
Transformer, encore transformer, toujours transformer —
c’est graver dans la conscience nationale l’idée que le mouvement est la condition de la vie,
et que le progrès est un combat permanent contre la paresse et la peur.
Le courage de l’avenir
La transformation n’est pas un projet gouvernemental, c’est une éthique nationale.
Elle demande des mains propres, des cœurs forts et des têtes hautes.
Ceux qui refusent de transformer finiront par être transformés malgré eux — par la marche de l’histoire.
Car comme l’écrivait Victor Hugo : « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu. »
Et l’heure de la transformation du Sénégal a sonné.
Il faut transformer, encore transformer, toujours transformer —
jusqu’à ce que le mot « République » redevienne synonyme de dignité, de mérite et d’espérance.
Alioune Cheikh Anta Sankara Ndiaye
Expert en développement international
Écrivain
Militant de la transformation nationale
« Il faut transformer,encore  transformer ,toujours transformer »

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