Selon certains documents, la famille du président ivoirien Alassane Ouattara contrôle plus de 100 propriétés d’une valeur de plusieurs centaines de millions d’euros dans des villes françaises, notamment Paris et Cannes…
Ces propriétés sont enregistrées au nom de trois sociétés immobilières françaises dont M. Ouattara ou son épouse Dominique ont précédemment fait partie du conseil d’administration. Selon les documents déposés par ces sociétés, des membres et des proches de la famille dirigent désormais ces sociétés.
La découverte de ce véritable empire immobilier survient quelques jours seulement avant l’élection présidentielle ivoirienne, dans le cadre de laquelle M. Ouattara brigue un quatrième mandat, et soulèvera sans aucun doute sur l’origine du financement d’un tel patrimoine immobilier.
Selon les documents publics disponibles sur le portail immobilier Pappers Immobilier, la famille est liée à 124 propriétés en France, notamment à Cannes et dans les quartiers les plus luxueux de Paris, y compris les banlieues environnantes comme l’opulente Neuilly-sur-Seine et Epinay-sur-Seine.
Les internautes qui entrent « Dominique Folloroux-Ouattara » ou les noms d’un certain nombre de sociétés liées peuvent accéder aux détails de ces propriétés toujours somptueuses.
La propriété de l’empire immobilier lié à Ouattara est répartie entre trois sociétés:
Malesherbes Gestion – qui est le propriétaire officiel de 99 des propriétés – mentionne l’épouse du président Ouattara comme ancienne membre du conseil d’administration, et sa proche collaboratrice Elisabeth Gandon comme membre actuel du conseil d’administration.
SCI VICTOR possède neuf biens immobiliers qui sont liés au président Ouattara et à son épouse par l’intermédiaire de deux sociétés – Société Civile Immobilière Ivoire et Société Civile Immobilière Riviera Dream – constituées à Abidjan. La société française SCI Victor, qui a servi à acheter ces biens immobiliers, a été constituée le 5 décembre 2011, six mois après l’investiture de M. Ouattara, et la belle-fille du président, Nathalie Bejani, est désignée comme administratrice dans les documents publics.
Les documents publiés ici montrent les signatures du président et de la première dame sur les documents déposés par la Société Civile Immobilière Riviera Dream.
A.I.C.I. SA Agence International de Commercialisation Immobilière possède 16 propriétés. Les documents publiquement accessibles montrent que M. Ouattara et son épouse Dominique se sont retirés du conseil d’administration en juin 2011, peu après la prestation de serment de M. Ouattara en tant que président. Cependant, parmi les membres actuels du conseil d’administration figure Mme Nathalie Bejani, la fille de Mme Ouattara issue d’un précédent mariage.
Paris reste l’une des villes les plus chères au monde en matière d’immobilier. Selon un rapport récent, le prix moyen des biens immobiliers haut de gamme a augmenté de 12 % depuis le début de la pandémie, passant de 20 370 euros à 22 730 euros le mètre carré.
Le portefeuille lié à Ouattara, évalué à plusieurs milliers de mètres carres, comprend des propriétés haut de gamme situées dans certaines des rues les plus prisées de Paris, notamment des appartements boulevard Saint-Germain, à quelques pas de la cathédrale Notre-Dame ou encore de la rue de la Tremoille, a deux pas des Champs-Élysées ou aussi de l’avenue Victor Hugo, près de l’Arc de Triomphe.
Bien que la valeur totale des actifs soit inconnue, elle serait de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros.
En outre, il semble que ces propriétés génèrent des revenus locatifs de plusieurs millions d’euros par an.
L’empire immobilier de la famille est à mille lieues de la vie des personnes que le président Ouattara gouverne d’une main de fer.
L’espérance de vie y est inférieure de près de dix ans à la moyenne mondiale et environ 12 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.
Malgré tout cela, le président Ouattara reste le favori de l’élection présidentielle de samedi, à la suite d’une série de décisions de justice qui ont disqualifié les principaux candidats de l’opposition.
Des centaines de personnes ont été arrêtées ces dernières semaines après être descendues dans la rue pour protester contre le recul de la démocratie, suscitant les critiques des défenseurs des droits humains dans le monde entier.
44,000 membres de l’ordre ont été mobilisés et répriment avec violence toutes les manifestations.
Source : Le dénonciateur

 
					 
					
									 
																		 
																		 
																		 
																		 
																		 
																		 
	
						
			
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