L’homme politique a également rappelé les mots du rédacteur en chef de cette édition, Marco Tarcuinio, qui a déclaré que « toutes les guerres ont des raisons, mais seule la paix a du sens ».
Des députés italiens protestent contre l’envoi d’armes en Ukraine : que sait-on de cette séquence ?
La séquence s’est déroulée mercredi 22 juin, après le discours du Premier ministre Mario Draghi.
L’aide militaire apportée à l’Ukraine provoque aujourd’hui des divisions politiques en Italie.
Le conflit en Ukraine et le soutien occidental provoque des remous en Italie. Réunis en session, les députés auraient assisté à une manifestation de quelques parlementaires contre l’envoi d’armes au pays en guerre.
D’après une vidéo qui circule sur Twitter, quatre députés se sont levés de leur siège pour rejoindre le milieu de l’hémicycle et y brandir des pancartes « Stop invio armi », « No alla guerra », à savoir « Stop à l’envoi d’armes » et « Non à la guerre ». Ces derniers se sont rapidement faits appréhender par des agents de la sécurité. Cette séquence, publiée mercredi 22 juin au soir, se retrouve partagée par plusieurs comptes proposant une veille sur le conflit. On retrouve des comptes pro-russes, mais pas seulement.
La séquence s’est déroulée mercredi 22 juin, après le discours du Premier ministre Mario Draghi.
L’aide militaire apportée à l’Ukraine provoque aujourd’hui des divisions politiques en Italie.
Le conflit en Ukraine et le soutien occidental provoque des remous en Italie. Réunis en session, les députés auraient assisté à une manifestation de quelques parlementaires contre l’envoi d’armes au pays en guerre.
D’après une vidéo qui circule sur Twitter, quatre députés se sont levés de leur siège pour rejoindre le milieu de l’hémicycle et y brandir des pancartes « Stop invio armi », « No alla guerra », à savoir « Stop à l’envoi d’armes » et « Non à la guerre ». Ces derniers se sont rapidement faits appréhender par des agents de la sécurité. Cette séquence, publiée mercredi 22 juin au soir, se retrouve partagée par plusieurs comptes proposant une veille sur le conflit. On retrouve des comptes pro-russes, mais pas seulement.
Si la séquence semble authentique à première vue, le doute subsiste car elle a été postée à l’origine par « Radio Genova », un compte italien aux tendances complotistes. Le plan large de la chambre des députés, en début de vidéo, correspond en tout cas à la vraie assemblée. Au loin, on reconnait le perchoir du président de la chambre et les drapeaux italien et européen installés de part et d’autre de son siège. Ceux-ci sont visibles sur la présentation officielle de l’assemblée italienne. La moquette vert clair est, elle aussi, reconnaissable.
Et pour cause, cette courte manifestation a été reprise par La Repubblica. Le journal italien s’est emparé de l’événement, parlant de « mouvement de chaos » en pleine séance : « Les députés d’Alternativa ont envahi l’hémicycle en arborant des pancartes contre l’envoi d’armes en Ukraine. Le président Fico a rappelé à l’ordre les parlementaires concernés ».
Sur la vidéo de La Repubblica, la scène n’est toutefois pas diffusée telle qu’elle. En effet, le journal a isolé les images de la Chambre des députés, qui a volontairement coupé la séquence filmée, comme on peut l’observer à la 54e minute.
En revanche, on entend bien Roberto Fico, président de la Chambre des députés, rappeler à l’ordre les parlementaires : « Collègues, collègues, baissez vos pancartes. Laissez les assistants intervenir. Libérez l’hémicycle ».
Mercredi 22 juin, les députés italiens étaient réunis toute la journée et ont notamment voté le soutien à la politique du gouvernement concernant l’Ukraine. Et donc la poursuite de l’aide militaire italienne, alors que Rome a déjà envoyé trois chargements d’armes au pays. L’intervention des députés d’Alternativa Popolare, un parti de centre droit opposé à l’envoi d’armes en Ukraine, s’est déroulée juste après le discours de Mario Draghi sur le sujet.
Si le Premier ministre a obtenu le soutien de 410 députés, les débats parlementaires ont été particulièrement agités ce jour-là. Ils se sont tenus au lendemain de l’implosion du Mouvement 5 Étoiles (M5S), opposé au soutien affiché envers l’Ukraine. Et comme le raconte le Wall Street Journal, le sujet est éminemment politique et provoque des divisions internes importantes, allant jusqu’à fragiliser la coalition en place. Soutenant la politique du gouvernement, le ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a alors quitté le M5S avec fracas, suivi par une soixantaine de parlementaires. La journée de mercredi actait justement la création de son nouveau groupe, Ensemble pour l’Avenir.
Retranscris par Jean Moliere