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Justice pour l’étudiante ivoirienne Bamba Banassa assassinée dans l’indifférence à Paris

Elle s’appelait Bamba Banassa.

Elle est arrivée en France en 2020 pour poursuivre un Master en sociologie à l’Université de Besançon.

À la fin de ses études, en 2024, elle avait obtenu un CDI dans une association d’aide aux personnes âgées à Paris.

Le 1er mai 2025, elle a été retrouvée morte, égorgée, dans l’appartement de son ex-compagnon à Stains, boulevard Maxime-Gorki. À ses côtés, deux couteaux et son téléphone portable.

Le suspect est en fuite.

Malheureusement, les médias restent silencieux. Mais nous, nous continuerons d’en parler jusqu’à ce que justice soit rendue.

Nous exigeons des réponses.

Elle ne méritait pas de mourir dans de telles conditions, après tant de sacrifices. Elle n’a pas quitté sa famille, son pays, pour mourir à l’étranger.

Nous appelons les autorités compétentes à tout mettre en œuvre pour retrouver le suspect et le traduire en justice. En particulier, au Ministre de la justice Gerald Darmanin.

Un crime douloureux, un écho limité

Selon l’association des Étudiants Ivoiriens, malgré la gravité des faits, l’affaire a reçu une couverture médiatique relativement discrète. Le nom de la victime, son parcours, son histoire n’ont été que peu relayés. Certains proches expriment leur désarroi face à l’absence de réaction plus large, aussi bien dans les médias que du côté institutionnel.

Brillante, engagée et généreuse, Banassa incarnait une jeunesse ivoirienne déterminée à construire un avenir meilleur à travers l’éducation et le travail. Sa disparition brutale est une perte profonde pour sa famille, ses amis, et pour toute une communauté.

Des zones d’ombre subsistent également. Alors que certains médias évoquent l’arrestation du suspect, la famille et les proches affirment qu’il serait encore en fuite. À ce jour, il ne fait l’objet d’aucune poursuite publique connue.

Qui était Banassa Bamba ?

Arrivée en France en 2020 pour poursuivre ses études, Banassa avait obtenu un master en sociologie à l’Université de Besançon. Très investie dans la vie associative, elle était une membre active et estimée de l’AEIB (Association des Étudiants Ivoiriens de Besançon). En 2024, elle s’était installée à Paris et avait décroché un CDI dans une structure d’aide aux personnes âgées.

Brillante, engagée et généreuse, Banassa incarnait une jeunesse ivoirienne déterminée à construire un avenir meilleur à travers l’éducation et le travail. Sa disparition brutale est une perte profonde pour sa famille, ses amis, et pour toute une communauté.

Un choc dans la communauté étudiante et africaine

Sa mort a suscité une vive émotion dans la jeunesse africaine en France. De nombreux étudiants venus poursuivre leurs rêves en Europe s’interrogent : cette tragédie soulève des inquiétudes quant à leur sécurité, leur visibilité et la reconnaissance de leur humanité. Être jeune, noire, étrangère et femme en France reste, pour beaucoup, un défi au quotidien, parfois marqué par l’invisibilité et des formes de vulnérabilité multiples.

Un appel au respect, à la justice et à la mémoire

L’Association des Étudiants Ivoiriens de Besançon (AEIB), ainsi que d’autres collectifs étudiants et membres de la diaspora, appellent à une mobilisation pacifique afin de

  • Demander des clarifications officielles sur les circonstances de l’enquête ;
  • Encourager les autorités françaises à poursuivre activement les investigations ;
  • Appeler à une reconnaissance médiatique et politique du drame ;
  • Exprimer une solidarité avec la famille et les proches de Banassa ;
  • Honorer sa mémoire, pour qu’aucune autre femme ne tombe dans l’oubli.
  • Banassa aurait pu être une sœur, une amie, une camarade. Sa vie comptait. Sa mort mérite d’être reconnue.

    L’Association des Étudiants Ivoiriens de Besançon appelle à la justice, à la reconnaissance et à l’hommage. Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité, la visibilité et la vulnérabilité des femmes noires et étrangères. Banassa laisse le souvenir d’une femme brillante, dont la vie mérite respect et mémoire.

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