Ce 18 février, un émissaire du président congolais était à N’Djamena pour remettre un message à Mahamat Idriss Déby Itno, sollicitant une aide pour l’est de la RDC. Les autorités tchadiennes disent étudier la question mais le gouvernement n’envisage pas l’option militaire.
La photo a fait le tour des réseaux sociaux : ce 18 février, Didier Mazenga Mukanzu était en visite à N’Djamena, où il a rencontré le nouveau ministre des Affaires étrangères, en poste depuis début février, Abdoulaye Sabre Fadoul. Le ministre de l’Intégration régionale de RDC était officiellement venu s’entretenir des prochaines élections des sénateurs au Tchad, qui doivent clore la transition à ces dernières élections.
L’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) organisera les élections sénatoriales au Tchad le 25 février prochain, dernière échéance de la transition politique entamée à la mort du président Idriss Déby Itno en avril 2021. « La convocation du corps électoral qui sera faite par décret permettra la tenue effective des élections le 25 février 2025 », a annoncé le président de l’Agence nationale, Ahmed Bartchiret, dans un communiqué dédié à l’élection sénatoriale.
Seize formations politiques participent au scrutin
Au Tchad, les sénateurs représentent pour un mandat de six ans les collectivités autonomes. Deux tiers d’entre eux sont élus au suffrage universel indirect par un collège électoral composé des conseillers communaux et provinciaux. Un tiers des sénateurs sont nommés par le président de la République.
« Ce sont au total 16 formations politiques qui participent à ce scrutin. Ils ont présenté au total 119 candidats dont 71 hommes soit 60 % et 48 femmes soit 40 % », détaille le communiqué de l’ANGE. La liste définitive des candidats devra être validée au plus tard le 1er février par le Conseil constitutionnel.
Fin décembre, quelque huit millions de Tchadiens s’étaient rendus aux urnes pour des scrutins législatifs, provinciaux et locaux, soit 51,56 % des inscrits, selon l’ANGE. Le Conseil constitutionnel tchadien a confirmé fin janvier la victoire du parti au pouvoir, le Mouvement patriotique du salut (MPS), à ces premières élections législatives organisées dans le pays depuis 2011.
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