Home INTERNATIONAL AFRIQUE Ghana/ Une députée poussée à la démission, parce qu’elle n’aurait pas renoncé à la nationalité Ivoirienne
AFRIQUE INTERNATIONAL

Ghana/ Une députée poussée à la démission, parce qu’elle n’aurait pas renoncé à la nationalité Ivoirienne

L’honorable Dorcas Affo-Toffey, une député ghanéenne, du parti de l’opposition Congrès National Démocratique (NDC), est de nouveau citée dans une affaire de double nationalité dont celle ivoirienne qu’elle n’aurait pas renoncée.

Affo-Toffey est la députée du NDC dans la circonscription de Jomoro, région Ouest du Ghana.

Selon nos confrères de la radio StarrFm à Accra ont eu la primeur de la nouvelle, la député Affo-Toffey, s’est vu notifier une note judiciaire pour présenter la preuve de sa renonciation à sa double nationalité devant le tribunal.

L’affaire portant sur la double nationalité de la députée de Jomoro a refait surface suite à une plainte déposée par un citoyen, Joshua Emuah Kofie, pour contester la légalité du parlementaire à l’Assemblée nationale.

Des raisons de cette action judiciaire, le pétitionnaire a prétexté que Mme Affo-Toffey n’avait pas renoncé à ses deux nationalités étrangères, ivoirienne et américaine, avant le dépôt de sa candidature pour les législatives de 2020
dans la circonscription de Jomoro.

Les défendeurs que sont l’accusée et la Commission  Electorale du Ghana devront se présenter au tribunal de Sekondi le 31 mai 2021 pour prouver l’abandon de la supposée nationalité ivoirienne par la députée.

Rappelons qu’avant le rebond de cette curieuse affaire, la branche régionale du parti NDC dans la circonscription de Jomoro a démenti des informations selon lesquelles son député Dorcas Affo-Toffey détiendrait la nationalité ivoirienne.

Anthony Armah Benle, le président local du NDC dans la circonscription de Jomoro avait dans une déclaration issue en début janvier 2021 que la député a renoncé à sa citoyenneté ivoirienne avant de déposer sa candidature aux élections législatives 2020 et que de ce fait, elle n’a la citoyenneté d’aucun autre pays.

KOACI

Quitter la version mobile