4 novembre 2025
Paris - France
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Fatoumata Diawara, la puissance et l’âme du Wassoulou

Fatoumata Diawara et le folk wassoulou née le 21 février 1982, est une chanteuse, comédienne et autrice-compositrice-interprète malienne. Elle vit entre Bamako et Milan. Son village d’origine est Madina Kouroulamini situé à 23 km de Bougouni dans la région de Sikasso au Mali.

Elle est comédienne et chanteuse malienne et elle est installée à Paris. Fatoumata Diawara a été découverte par Cheick Omar Sissoko à l’occasioin du tournage de La Genèse. Elle a été invitée au Pavillon des cinémas du Sud dans le cadre d’une rencontre autour des femmes cinéastes du Sud.

Fatoumata Diawara Née en Côte d’Ivoire et vivant au Mali depuis l’âge de 12 ans, Fatoumata Diawara est considérée comme une artiste émergente. Pourtant sa carrière scénique est déjà bien remplie. D’abord comédienne et actrice, (La Genèse, prix Un certain regard à Cannes 1996, de Cheick Oumar Sissoko, Sia : le rêve du Python de Kia Kouyaté, Prix spécial du jury au Fespaco, la pièce Antigone de Jean-Louis Sagot Duvauroux, en 2002, sa vie de femme et d’artiste prend un nouveau tournant quand elle intègre la plus grande compagnie de théâtre de rue au monde, Royal de Luxe et devient la chanteuse de la troupe. En mai 2007, elle interprète le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba tirée du célèbre dessin animé. S’ensuivent une multitude de rencontres qui lui donneront l’opportunité de participer aux projets d’illustres artistes tels Dee Dee Bridgewater, Herbie Hancock, Hank Jones ou encore Cheik Tidiane Seick. Auteur compositeur, elle se consacre aujourd’hui à la création d’un répertoire folk original et sensible. Sa musique naît des atmosphères traditionnelles africaines et crée des parfums folks, à la fois doux et dansants. Son inspiration tire de la tradition du chant wassoulou ; le wassoulou étant l’un des courants de la musique mandingue, né dans une région historique du même nom en Afrique de l’Ouest, autour de la ville de Yanflia, à cheval sur le Mali, la Guinée et la Côte d’Ivoire. En imbriquant la musique traditionnelle malienne avec les ambiances de jazz et de blues, grâce à l’implication de ses talentueux musiciens, la musique de Fatoumatou Diawara affirme à la fois sa contemporanéité et son universalité.

Toute l’année, notre reporter du service Afrique, croise des artistes du continent africain et d’ailleurs. Dans leurs maisons, dans les coulisses des concerts, les chambres d’hôtel ou dans la rue se nouent des rencontres uniques où l’on parle de soi, de la musique et du monde : ce sont les pépites musicales de RFI. Cette semaine, rencontre avec l’âme du Wassoulou : la chanteuse malienne Fatoumata Diawara.

Réalisatrice, actrice et musicienne, Fatoumata Diawara est révélée au grand public par la composition du titre Fasso pour le très beau film « Timbuktu » d’Adbderrahmane Sissoko. Lequel a été récompensé de nombreux César, dont celui de la meilleure musique.

Membre du label world circuit record, Fatoumata Diawara est considérée comme l’une des figures majeures de la World Music, dans sa carrière solo d’auteur compositrice et interprète. Elle participa d’ailleurs à un grand concert en 2012 avec Damon Albarn, Baba Maal, Tony Allen John Paul Jones et… Paul Mcartney.

Qualifiée de « folk wassoulou », sa musique s’inspire des chants traditionnels wassoulou qu’elle mêle à des genres musicaux plus contemporains, tels que le jazz et le blues. Nommée chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la République Française et première femme à avoir reçu le prix « Science For Peace Awards », Fatoumata occupe une place importante dans le combat contre les injustices sociales.

Carrière musical

En 2002, elle fuit un mariage forcé avec son cousin pour rejoindre la compagnie Royal de luxe et tourne six ans au sein de la troupe[. Selon Jean-Luc Courcoult, « Elle savait un peu chanter, elle ne savait pas bien jouer, mais je cherchais un tempérament, autre chose ». En novembre 2006, elle est choisie pour interpréter le premier rôle féminin de l’Opéra du Sahel, à Bamako.

C’est à ce moment qu’elle est remarquée par Cheick Tidiane Seck. Elle participe à l’enregistrement de l’album de Dee Dee Bridgewater. Dans cette même période, elle rencontre Oumou Sangaré qui la sollicite pour l’enregistrement de son album Seya. Fatoumata Diawara décide alors de se lancer dans l’aventure de la musique et commence à travailler à son propre répertoire. Elle poursuit également ses expériences au cinéma, en jouant notamment dans le film Il va pleuvoir sur Conakry du réalisateur guinéen Cheick Fantamady Camara, où elle interprète le rôle d’une jeune chanteuse. En 2007, elle tient le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba, tirée du dessin animé Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot. En parallèle, elle travaille sur le disque de la comédie musicale. Cheick Tidiane Seck lui propose alors d’enregistrer sur son propre album Sabaly. Elle a l’opportunité de chanter avec Herbie Hancock (The Imagine project, Grammy Award en 2011) ou Hank Jones. Parallèlement, elle enregistre sur divers albums (Afrocubism, Cheick Lo, etc.).

Des invités de prestige

Pour ce nouvel album, -M- a fait appel à la diva africaine Fatoumata Diawara, aussi au rappeur Oxmo Puccino, à Amadou & Mariam, Ibrahim Maalouf, Seu Jorge, Patrick Watson ou encore Tiken Jah Fakoly et le jeune prodige Yamê. Le disque nous embarque ainsi aux confins d’un funk métissé qui sort des sentiers battus.

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